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THÉÂTRE DE LA RÉVOLUTION


TEULIER.

Précisément, je l’ai vue.

CHAPELAS.

Et tu ne la trouves pas assez catégorique ?

TEULIER.

La lettre a été forgée par les ennemis pour le perdre.

LES OFFICIERS.

Ah ! bien, je m’y attendais ! — C’est ce qu’a dit le traître. — C’est trop facile à dire.

TEULIER.

Je puis le démontrer.

CHAPELAS, ironique.

Les Prussiens te l’ont dit ?

TEULIER.

J’ai interrogé l’espion.

VIDALOT.

Il a comparu devant nous tous.

TEULIER.

Il m’a avoué la vérité.

CHAPELAS.

Qu’en sais-tu ?

TEULIER.

Les preuves de l’innocence de d’Oyron sont aux mains d’un officier.

CHAPELAS, menaçant.

Tu serais bien embarrassé de dire qui.

TEULIER.

Je vais le dire.

CHAPELAS.

Bah ! — Et c’est ?