Page:Le Théâtre de la Révolution. Le Quatorze Juillet. Danton. Les Loups.djvu/268

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
252
THÉÂTRE DE LA RÉVOLUTION

rir à votre justification vos propres accusateurs, surtout les représentants du peuple, dépositaires du pouvoir suprême, qui n’en doivent compte qu’au peuple.

HÉRAULT.

Ah ! la bonne jésuiterie !

Il rit avec Fabre.
DANTON.

Ainsi mes collègues pourront m’assassiner, et il me sera défendu de confondre mes assassins ?

FOUQUIER-TINVILLE.

Oses-tu insulter la représentation nationale ?

PHILIPPEAUX.

Nous ne sommes donc ici que pour la forme ? On veut nous réduire à jouer un rôle muet ?

CAMILLE.

Peuple, tu l’entends ! Ils ont peur de la vérité. Ils craignent les témoignages qui les écrasent[P 1].

LE PRÉSIDENT.

Ne vous adressez pas au peuple.

PHILIPPEAUX.

Le peuple est notre seul juge ; vous n’êtes rien sans lui[P 2].

CAMILLE.

J’en appelle à la Convention[P 3] !

DANTON.

Vous voulez nous bâillonner. Vous n’y parviendrez pas.


LE PEUPLE.
  1. Mouvement.
  2. Approbations.
  3. La Convention !