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DANTON
SAINT-JUST.
La justice.
ROBESPIERRE.
Prenez.
SAINT-JUST.
Adieu. Je vais préparer le rapport. Demain, à la Convention, je les terrasserai.
VADIER.
Non pas, non pas, jeune homme ; l’imprudence de ton âge t’emporte. Quoi ! tu veux attirer Danton à la tribune ?
SAINT-JUST.
Danton compte sur l’idée que personne n’osera l’attaquer en face. Je vais le détromper.
VADIER.
Le cœur ne suffit pas, mon jeune ami ; il faut aussi des poumons capables d’étouffer les mugissements du taureau.
SAINT-JUST.
La vérité domine les orages.
ROBESPIERRE.
Nous ne devons pas livrer la République aux hasards d’un combat en champ clos.
SAINT-JUST.
Que voulez-vous donc ?
Robespierre ne répond pas.
BILLAUD.
Que Danton soit arrêté cette nuit.
SAINT-JUST, violemment.
Jamais !
VADIER.
Qui veut la fin veut les moyens.
SAINT-JUST.
Je ne frappe point un ennemi désarmé. Mettez-moi face