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juste au-dessous de la cassure, se voyait cette remarquable inscription :

Abandonnant ces monuments brisés, j’atteignis une chapelle ruinée où l’on discernait encore quelques fragments d’une peinture en mosaïque dans laquelle j’admirai un homme qui désolait une demoiselle, puis un naufrage, puis un adolescent portant sur son dos une jeune fille, et qui nageait vers un rivage désert. On voyait une partie d’un lion, puis, encore, ces deux jeunes gens ramant dans une barque. Le reste était détruit, et la partie demeurée était endommagée en maint endroit. On ne pouvait totalement comprendre le sujet. Mais, dans la paroi revêtue de marbre, subsistait, scellée, une table d’airain ornée de majuscules Grecques. L’inscription ci-dessous y était lisible. L’ayant déchiffrée et translatée en notre propre idiome, elle provoqua chez moi, pour un si misérable cas, une pitié telle que je ne pus