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Que si Paris n’est pas assez grand polir notre recueil, la province nous reste ; et si l’Europe ne suffit pas, nous aurons les deux mondes : nous ferons le métier de l’abeille, prenant un peu de toutes les choses nouvelles pour composer notre rayon.

Trop heureux si par la littérature galvanique dont nous sommes obsédés, nous retrouvons encore assez d’imaginations toutes fraîches pour nous sourire, assez de cœurs naïfs pour nous comprendre, assez de jeunes esprits peu blasés pour ne pas rire à nos simples récits de chastes et modestes passions, d’histoires très-vraisemblables et de moqueries sans malice dont se compose notre recueil !