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Ainſi n’eſpérez pas qu’après vous je ſoupire ;
Vous étalez en vain vos charmes impuiſſans ;
Vous me montrez en vain partout ce vaſte Empire,
Les ennemis de Dieu pompeux & floriſſans.
Il étale à ſon tour des revers équitables,
Par qui les grands ſont confondus ;
Et les glaive qu’il tient pendus
Sur les plus fortunés coupables,
Sont d’autant plus inévitables,
Que leurs coups ſont moins attendus.

P. Corneille.
FIN.