Mon rêve montera vers toi. Parfois, déjà,
Rare limpidité d’un cœur qui le songea,
Je me crois seule en ma monotone patrie,
Et tout, autour de moi, vit dans l’idolâtrie
D’un miroir qui reflète en son calme dormant
Hérodiade au clair regard de diamant…
Ô charme dernier, oui ! je le sens, je suis seule !
Madame, allez-vous donc mourir ?
Sois calme, &, t’éloignant, pardonne à ce cœur dur.
Mais avant, si tu veux, clos les volets : l’azur
Séraphique sourit dans les vitres profondes,
Et je déteste, moi, le bel azur !
Des ondes
Se bercent, &, là-bas, sais-tu pas un pays
Où le sinistre ciel ait les regards haïs
De Vénus qui, le soir, brûle dans le feuillage ?
J’y voudrais fuir.
Allume encore, — enfantillage,
Dis-tu ? — ces flambeaux où la cire au feu léger
Pleure parmi l’or pur quelque pleur étranger,
Et…
Adieu.