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Point de peur chez les deux Voluptueuses. Héloïse, déjà prête, se précipita vers la porte, dont on avait eu soin de pousser la targette, l’ouvrit et aperçut une masse grouillante de chairs et de vêtements.

Des plaintes s’en exhalaient :

— Oh là là, oh là là, j’ai cogné de la tête !

— Cochonne, tu m’as ravi le morceau de la bouche !

— Nom de Dieu, je ne me délivrerai pas de mon pucelage !

— Je me fous de ton pucelage, maladroit !

Lucie avait rejoint Héloïse, et Émile avait suivi Lucie.

— Que signifie, qu’est-ce, interrogea Héloïse ?

Dans le grouillage qui s’agitait sous leurs yeux, il surgissait des supplications. La tante et la nièce se trouvaient embarrassées dans leurs jupes et, de plus, empêtrées de Séverin qui, frustré, se cramponnait à leurs jambes, ne voulait pas lâcher sa proie et attaquait tout ce qu’il pouvait pour ressaisir un cul de femme.