— T’as de l’étoffe, et quand tu seras débarrassée, tu verras.
— Me dépuceler avec qui ? Avec vos garçons ! Ils sont trop bêtes ; avec les clients : ils me dédaignent ; avec les domestiques, les cochers de ces gens chics, qui viennent, ils courent après vous.
— Ah, ah, cochonne, tu jouis sous mes baisers, tu vas me faire jouir.
— Et le service ?
— Qu’est-ce qu’ils font dans le cabinet ?
— Les deux dames, elles se séparent, et il y a la roussotte qui est sur les genoux du Monsieur, et qui lui caresse la figure avec ses petites mains ! Lui, il lui gratte la vrillette. La blanchette est debout, elle a les tétés dans les mains, pour que les autres les lui lèchent.
— Tu as le temps de me rendre mes amitiés.
— Je veux bien, je veux bien, ma tante, mais ça m’amuse tant de regarder !
En ce moment, où toutes les deux étaient absorbées, l’une à regarder par le trou de la serrure, l’autre à faire minettes à la première, Séverin, survenant sur la