Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/162

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 160 —

Sur ces mots, il approcha le visage de ses seins, se mit à les sucer et soudain, rebondit sur elle pour la posséder de nouveau.

À cette possession, ils roulèrent en sauts précipités de par le boudoir, elle le mordant dans son délire sensuel ; lui, la maintenant sous lui, la queue encore plus raide qu’au premier coup, manœuvrant sans désemparer le conin. Des bras de fer la secouaient, elle se soulevait sur les reins et retombait, frappant le tapis de violents coups de cul. Sur son visage, elle apercevait celui de Mohammed, ne perdant rien, dans son extase, de sa marque d’autoritaire volonté ; elle s’effarait sous cette puissante prise d’elle-même, tout disparaissait, les yeux de l’arabe flambaient, elle dit dans un souffle :

— Tu me prends, je suis à toi, toute à toi, Mohammed ; pourquoi t’ai-je connu, je ne t’oublierai plus et tout apparaîtra fade, loin de ton amour.

Ils jouissaient, ils étaient collés par les cuisses, par le ventre, par la poitrine, par le visage ; elle eut des convulsions qui l’agitèrent, elle ferma les yeux, elle perdit la notion des choses dans une félicité inexprimable et, quand ses