Page:Le Nismois, La Tunique de Nessus, 1900.djvu/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 14 —


cou, sans qu’elle s’y opposât, se trouva sous ses jupes dans une demi-obscurité.

Elle les ramassa prestement à elle et, avec une légère pointe d’ironie lui dit, comme il s’égarait à la jonction du pantalon, constatant avec dépit qu’il était fermé :

— Pourquoi ne pas me prévenir que tu nourrissais des fantaisies, mon chéri, depuis que nous sommes à S… tout cela est bouclé.

Elle le contemplait sous ses jupes, le visage se dressant vers ses cuisses et baisant le pantalon, faute de chair ; elle ressentait elle-même l’excitation de la promenade, elle ajouta à voix basse :

— Ne risquons-nous rien ici ?

Rien, rien, nous sommes en pleine solitude : seul le garde pourrait survenir, nous l’entendrions et, dans tous les cas, il nous est acquis.

— Attends une seconde, je le détache, vilain, je croyais bien que c’était fini et bien fini.

Le pantalon détaché roula sur les mollets, Stanislas appliqua une ardente caresse aux cuisses, puis il imprima une pression pour qu’elle se retournât ; elle comprit, se laissa glisser du tronc d’arbre, se coucha tout de son