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dant vers les cuisses, il lâcha les jupes pour la pointer vers le conin.

Irène recula subitement et, avec ironie, lui dit :

— À abuser, cousin, on perd ses avantages.

— Je m’en souviendrai, cousine ! Hein, nous avons été bien près de la chose ; avec un peu de bonne volonté ça y était. Vous y viendrez plus tard.

— Jamais, mon bonhomme.

— Ne le jurez pas.

Le soir même, Boullignon imaginait une histoire sur cette visite où, sous un léger voile, il parut désigner l’héroïne.

Cette histoire que son mari lui raconta, elle le sentit, devenait comme une épée de Damoclès sur sa tête. Elle fit part à Stanislas de ce qu’il en était réellement et celui-ci, encore plus irrité que de la lettre, parla de châtier son cousin.

— Pas de bêtise, conseilla Irène, il est homme à faire du scandale ; ignore, c’est le plus sage. Quant à moi, jamais, jamais avec un tel magot, sans argent et je ne me vends plus.


Fin du Tome I