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La cène et le jour, etc.

désire, c’est que nous saisissions la plénitude de la bénédiction qu’il nous a donnée ? Nous ne pouvons estimer trop haut la mort et la résurrection de Christ. Dieu nous a introduits là où règne l’amour parfait. Jésus a ôté tout notre péché en le portant sur la croix, et ce que nous avons à faire, c’est de croire, de nous réjouir et de nous reposer en Lui. Nous pouvons voir peut-être même la mort envahissante s’approchant de nous, nous touchant de sa main et nous consumant, comme elle louche à ce qui nous est cher ; mais nous connaissons la vie éternelle en Christ, une vie meilleure que n’eût été celle qui n’eût pas connu la mort. Car Christ Lui-même qu’eût-il été s’il avait simplement vécu dans ce monde, sans passer par la mort ? — (2 Cor. V). C’est la mort de Christ qui a été la preuve de la puissance de sa vie comme elle l’est de son amour ; — cette vie est celle qui a triomphé à toujours sur la mort, car la victoire éternelle est remportée et Dieu nous l’a donnée. Il n’y a plus rien à faire pour nous à l’égard de nos péchés. Il y a beaucoup à faire à l’égard de nos corps, et des cieux et de la terre sur laquelle nous devons régner ; mais il ne reste rien à faire pour établir notre position devant Dieu, ou notre délivrance, et pour mettre à toujours de côté ce qui pouvait être une difficulté pour le Seigneur. La seule vraie difficulté, Dieu l’a renversée et elle est ôtée : nous étions « sous le péché » et Dieu ne peut pas passer par-dessus le péché ; — mais cette difficulté Dieu Lui-même l’a ôtée, au prix du sacrifice de son Fils bien-aimé, et Dieu nous laisse dans ce monde, afin que nous y apprenions la suffisance de sa grâce pratiquement, comme nous en connaissons le triomphe en Christ. Et maintenant nous nous sommes