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Le Messager Évangélique.

ment quel heureux et bon état d’âme, un tel témoignage révèle, et quelle énergie de foi il faudra alors, pour se montrer franchement pour Dieu. Les témoignages de Dieu ne varient pas, ils sont hors du domaine de la volonté et des caprices de l’homme. Ainsi, tranquille au sujet des choses que possède sa foi ; il demande à Dieu l’intelligence par laquelle, entrant toujours plus dans la communion des pensées de Dieu, il pourra se main tenir dans la force et la vie de la foi.

(Suite).
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PENSÉES.

Ps. XXVII, 10. — Ce verset ne peut pas être appliqué à Christ, bien qu’il soit entré dans ces circonstances et c’est ainsi qu’il peut sympathiser avec ceux qui y passent.

Ps. III-VIII. Ces psaumes dépeignent les circonstances de Christ à la suite de son rejet ; les psaumes IX-X, dépeignent les circonstances et les souffrances du résidu dans le pays aux derniers jours.

Coloss. I, 24. « J’achève à mon tour en ma chair ce qui reste de souffrances de Christ, x etc. Ces paroles ont un rapport à la nouvelle révélation que Paul avait eue con cernant l’Église ; les souffrances que l’on endure pour ce sujet sont précisément la même chose aujourd’hui.

És. LIII, 4 ; Matth. VIII, 17. « Il a porté nos langueurs, » cela veut dire que Christ n’a pas guéri un seul malade, sans sentir toute l’amertume du mal qu’il guéris sait ; toutefois, ce n’était pas l’expiation, mais une affaire de sympathie : ainsi, une mère qui soigne son enfant sent la douleur de l’enfant d’une manière plus vive peut-être.

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