— sur l’homme ; Moïse, en Sinaï, était effraye et tout tremblant (Héb. XII) ; — lorsque Dieu frappa Huza pour son indiscrétion, David eut peur de Dieu. Ces exemples nous aident à comprendre dans quel sens les paroles de notre verset sont applicables au juste[1]. Grâces à Dieu, quel que soit l’effet que la chair éprouve lorsque Dieu se présente dans sa majesté, cela ne touche pas à la relation de l’âme avec Lui. « Ne crains point », dit Jésus à son disciple bien-aimé, lorsque sa présence glorieuse le terrifia, « j’ai été mort et voici, je suis vivant aux siècles des siècles ; et je tiens les clefs de la mort et du hadès ».
Nombres VI.
Nazaréen, séparé, mot qui n’est pas toujours agréable à nos oreilles ; il ne doit pas même toucher à des raisins, c’est-à-dire à rien de ce qui nous rapproche des objets dont nous sommes séparés. Jésus dit : « Je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père ».
- ↑ Le résidu fidèle, qui rendra témoignage aux derniers jours, sera témoin de certains jugements de Dieu sur les méchants. L’action morale de ce résidu aura un caractère de jugement (Apoc. XI, 6 ; et VIII, 4-5). Apoc. VII, nous montre un résidu, sur la terre, dont les prières s’élèvent vers Dieu et vers son trône ; la réponse de Dieu est terrible : le feu est jeté sur la terre (l’action morale et actuelle de l’Église a un caractère tout différent, voir 1 Timoth. II, 1-4). Apoc. XI, le résidu est adorateur du vrai Dieu ; aux chap. XII et XIII, il est persécuté, et au chap. XIV, il est triomphant.