Page:Le Goffic - L'Âme bretonne série 2, 1908.djvu/169

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de l’ordre militaire de Saint-Louis et de l’ordre militaire de Charles III (Espagne), membre de l’Académie Celtique et de l’Académie espagnole d’Histoire, né le 23 décembre 1743 à Carhaix, ville de Cornouailles, en Basse-Bretagne, aujourd’hui chef-lieu du canton de Châteaulin (Finistère). » Si la note est reconnue de la main de La Tour d’Auvergne, voilà sans contredit un grand argument pour les Carhaisiens. Le portrait dont il s’agit a quitté La Haye, aux trois quarts ruinée et convertie en débarras ; mais il existe toujours ; il est en la possession du colonel du Pontavice : qu’on l’examine et qu’on vérifie !

De fait, c’est par quoi l’on aurait dû commencer. Authentique, la note trancherait le problème des origines. Et il est vrai que certaines obscurités subsisteraient encore, car, s’il était prouvé par la note que le premier grenadier de France est bien né à Carhaix, il resterait toujours à connaître si la maison qu’on lui assigne pour maison natale correspond bien à celle qui reçut en 1832 une plaque commémorative mentionnée par Guillaume Le Jean, Pierre Zaccone et l’auteur de la brochure de 1841 : « Théophile-Malo Corret de La Tour d’Auvergne, premier grenadier de France, est né dans cette maison le 23 décembre 1743. » Qu’est devenue la plaque ? Mystère ! S’était-on trompé dans son apposition ou ne serait-ce point que la maison dont elle repérait la façade a été démolie ? On sait seulement que cette maison était située rue Saint-Joseph. Le renseignement devrait suffire, semble-t-il, pour orienter les recherches. Encore faudrait-il que MM. les notaires de Carhaix y donnassent la main. On les