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par une chute ou d’un coup de corne, mangées par une bête féroce, à moins que vous ne (les) ayez égorgées (à temps), ce qui a été immolé sur un autel païen[1]. Ne vous les partagez pas (en tirant au sort) les flèches[2]. Cela est une impiété aujourd’hui. Le désespoir est réservé à ceux qui ont été infidèles à votre religion. Ne les craignez pas ! (Mais) craignez-Moi !

5. Aujourd’hui[3], J’ai rendu parfaite pour vous votre religion ; J’ai accompli sur vous Ma grâce et Je suis satisfait pour vous que l’Islam (soit votre) religion. (Mais) si quelqu’un est forcé par la faim (de violer ces ordonnances), sans s’écarter (volontairement) de la voie droite pour pécher, certes ! Allâh pardonne. Il est clément.

6. Ils te demanderont ce qui est légal pour eux (comme nourriture). Réponds : « Est légal pour vous ce qui est bon, et ce que vous avez enseigné aux bêtes de proie[4] (à prendre), en les

  1. Ces mêmes défenses se trouvent dans l’Ancien Testament (Lév. 17. Deut. 14. Ésaïe 65, 4. 66, 17, etc.) et dans le Nouveau (Actes 15, 28-29, etc.).
  2. Usage païen anté-islamique du tirage au sort au moyen de flèches, non empennées, mises dans un carquois.
  3. Expression vague : maintenant.
  4. Allusion à l’emploi des faucons et autres rapaces, ainsi que d’autres animaux (quadrupèdes) dressés pour la chasse.