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doit être mise à part, comme constituant un document plus important que les autres. Nous ne savons malheureusement que peu de choses sur l’auteur de cet ouvrage : Aboû’l-Faradj Mohammed ben Ishâq ben Abî-Yâqoûb en-Nadîm el-Warrâq (le libraire) de Bagdad. Mais son livre intitulé Kitâb el-Fihrist, c’est-à-dire « Le livre de l’Index », est la source la plus remarquable que nous possédions pour l’histoire la plus ancienne de la littérature arabe[1]. Cette œuvre capitale de la bibliographie arabe a été composée en 377 H. (988) ; l’auteur est mort 8 ans plus tard en 385 H. (995).

D’après le Fihrist, il y aurait 85 Sourates de La Mecque, et 28 de Médine, ce qui donne un total de 113 Sourates. Il est probable, d’après ce nombre, que la Sourate 1, qui est une prière[2], n’est pas comptée comme Sourate. Il en est peut-être de même de la dernière (Sourate 114)[3].

    nach dessen Tod besorgt von J. Rödiger und A. Müller, 2 vol. 4o, Leipzig, 1871-1872. Voy. t. I, p. 25 s.

  1. C. Brockelmann, Geschichte der arabischen Litteratur, Weimar, 1898. T. I, p. 147.
  2. Voy. la Sourate 1 dans notre traduction.
  3. Voy. ce que nous disons plus haut (p. 52) sur la Sourate 114.