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désobéissance serait suivie d’un prompt châtiment.

Ils tuèrent la femelle de chameau, et Saleh leur dit : Jouissez. Dans trois jours vous ne serez plus. L’arrêt est inévitable.

Notre vengeance éclata. Saleh et les croyans, sous l’aile de notre sauvegarde, furent délivrés d’un supplice ignominieux. Ton Seigneur est le Dieu fort, le Dieu puissant.

Les coupables ne purent éviter notre punition. On les trouva le matin dans leurs maisons étendus morts, le visage contre terre.

Ils ne se relevèrent plus. N’avaient-ils pas été rebelles à Dieu ! Ne s’étaient-ils pas éloignés de lui ?

Nos envoyés étant venus apporter une heureuse nouvelle à Abraham, lui dirent : La paix soit avec toi. Il leur rendit le salut, et leur servit un veau rôti.

Lorsqu’il vit qu’ils ne lui touchaient pas la main[1], il les prit pour des étrangers et se défia d’eux. Ne crains point, lui dirent-ils, nous sommes députés vers le peuple de Loth.

Nous lui annonçâmes la naissance d’Isaac et de Jacob ; mais sa femme rit de notre prédiction.

O ciel ! s’écria-t-elle ; je suis avancée dans la vieil-

  1. Lorsque les Orientaux se rencontrent, après la salutation ordinaire la paix soit avec vous (salam alaicom), ils portent la main du côté du cœur, et se la serrent mutuellement. Lorsqu’ils sont étroitement liés, ils réitèrent cette cérémonie en se faisant des souhaits heureux. S’ils ne connaissent point la personne qu’ils rencontrent, ils lui donnent simplement le salut ; et si c’est un infidèle, ils se contentent de lui souhaiter le bonjour. Abraham, voyant que les deux envoyés célestes ne lui touchaient point la main, les prit pour des étrangers dont il n’était point connu.