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rivale. Ah ! si tu préfères celle qui t’aimera le mieux, je suis sûre de la victoire. Qu’entends-je, la R… ! quoi j’aurais… — Oui, cher amour, je te révèle le secret ; mais prends garde ! une indiscrétion te perdrait à jamais ! tu la verras ce soir, agis avec elle, comme auparavant, sans paraître te douter de rien. Poursuis ta noble carrière, sans trop te reposer sur ton bonheur, car bientôt tu éprouveras les effets de son inconstance. Tout en me parlant, le mercure femelle agitait dans sa main le javelot destiné à percer ma royale conquête ; dès qu’elle le vit dans son éclat, elle le dirigea vers l’antre de Vénus. Je voulus l’examiner à mon aise, le comparer avec celui de Divine ; la différence était sensible : celui-ci ombragé d’une épaisse forêt, dont le noir tranchait