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jamais rien voir de si beau que Divine ; mais… — Partons, mit dit-elle, je n’ai pas le tems d’entendre vos complimens, ni peut-être vous de me les faire. Suivez moi.

Je reconnus la voix de mon guide, je l’avais toujours vue le visage couvert ; combien je fus satisfait de la trouver plus belle que le portrait que je m’en étais fait. Ah ! disais-je, c’est une grâce qui me conduit auprès de Vénus ! Allez, me dit-elle, en m’ouvrant un escalier dérobé, montez à la première porte, et mouchez vous deux fois… Elle ferma la porte du bas sur moi… Je donne le signal : On ouvre ; c’était un temple dont Divine était la déesse ; les feux de cent bougies, réfléchis sur le cristal des lustres éclairaient des tableaux peints par la main des grâces, avec les pinceaux de