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» te réveiller je ne sais quand je pourrai me retrouver avec toi. J’en ferai naître les occasions lorsque je le pourrai ; elles ne tarderont pas à se présenter, si les malheurs qui sont prêts à fondre sur la famille R… ne me forcent à fuir, mais partout où je me trouverai, je ne serai pas un seul instant sans penser à mon aimable page ».

J’étais resté immobile après la lecture de cette lettre. Elle m’affecta violemment ; le cœur serré, et respirant à peine, je gémis de voir de nouveau s’évanouir l’aurore du bonheur… J’aimais éperduement ma chère J. P… et sa lettre m’avait fait naître des craintes… j’avais même un secret pressentiment que je la perdais pour toujours…

L’arrivée du chevalier B… qui