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vrir par quelle cause, savent, dit-on, d'après la voix des cloches, s'il y a eu accident ou crime.

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L'instrument, quel qu'il soit, qui a servi à commettre un meurtre, blesse inévitablement toute personne qui veut l'utiliser par la suite pour un usage normal. C'est ainsi que, lorsqu'un moissonneur se coupe avec sa faucille^ on ne manque jamais de dire :

— Ar fak'-man, zut mad^ a zo eiin dra bennag a fall da laret wamhi (Cette faux, assurément, il y a quelque chose de mal à dire sur elle).

Entendez qu'on a dû, précédemment, l'employer à quelque mauvais coup.