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CVIII Le diable et l'église de Tréguler

t un temps où tous ceux qui mouraient à Tré-le dimanche, entre messe et vêpres, apparte-de droit au diable et étaient damnés, i pourquoi.

lit à l'époque où l'église de Trcguier, encore ^ée d'ailleurs, était en construction. La nef rminée ; mais il ne restait plus d'argent pour . Le clergé résolut alors d'avoir recours à la du diable. Pôlic promit son aide, mais en y Lt la condition énoncée ci-dessus, prêtres acceptèrent. La tour fut bâtie, et il n'y is dans le pays qui puisse rivaliser avec elle, tefois, on ne tarda pas à trouver qu'on avait fait rché onéreux en la payant, si élégante fût-elle, ut de tant d'âmes. On ne pouvait rompre le on tâcha du moins de Téluder. On s'y prit d'une 3ien simple. A peine le prêtre officiant avait-il Vite missa est, qu'un des chantres entonnait lier psaume des vêpres. Le diable, c'est le cas ire, n'y vit que du feu*.

Communiqué par Jean-Marie Toulouzan.— Port-Blanc.)

R. F. Le Men, Revue celtique, t. I, p. 433-434.