Page:Le Braz - La légende de la mort chez les Bretons vol 2 1902.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée



la grande rumeur de feuillage recommença le long de la maison :

— Frou...ou...ou !... Frou...ou...ou !...

Puis le bruit s'éloigna^ à mesure que s'éloignait aussi l'ombre des deux arbres sous la lune. Dans son lit, Radegonda frissonnait, ne comprenant rien à toutes ces choses extraordinaires dont elle était témoin. Quand la nuit fut redevenue déserte et silencieuse, rhomme raconta ce qui lui était arrivé dans le chemin creux et comment il avait surpris le secret des deux morts.

— C'est bien, dit Radegonda. Demain, je donnerai une tourte d'oing pour les pauvres gens de la paroisse qui n'ont même pas le peu que nous avons, et nous commanderons deux messes à l'église.

Ainsi firent-ils et, depuis lors, les deux hêtres ne parlèrent plus.

(Conlé par Jacquetle Craz. — Lanmeur.)

sièges disposés autour du foyerpour qu'ils puissent s'y réchauffer (Deeney, Peasant lore from Gaelic Ireland, p. 7).