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LA PÊCHE




Le Canada possède dans ses pêcheries d’eau profonde, des sources de richesse telles qu’il a fallu, au berceau de la colonie même, songer a les protéger, par des traités internationaux et par une législation toute spéciale : j’ai développé ailleurs[1] le mode à suivre pour les faire fructifier et pour en assurer l’exploitation à leurs propriétaires légitimes.

Le cadre que je me suis tracé ne me permet pas de revenir sur cette matière.

Mon but dans ce petit travail, est de signaler aux amateurs, les meilleurs endroits pour pêcher à la mouche artificielle, le saumon et la truite : et de passer en revue les intéressants volumes écrits sur nos estuaires à saumon, nos lacs et nos rivières à truite.

Des diverses[2] manières de pêcher à la ligne, la pêche aux mouches artificielles, est la celle dont nous nous occuperons.

  1. Les Pêcheries du Canada, 1863.
  2. René et Liersel, dans leur traité de la pêche, décrivent deux modes principaux : Les pêches à la ligne flottante et la pêche à la ligne de fonds. Les lignes flottantes forment trois divisions, savoir, : la ligne au coup, la ligne à fouetter et la ligne à la volée, qui, elle même comprend la pêche aux mouches artificielles et la pêche aux mouches naturelles.