Vignes de l’Hôpital (rue des).
À la fin du XVIIIe siècle c’était un chemin bordé de vignes. — Une décision ministérielle du 28 prairial an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 24 avril 1837, ont fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. — La maison située sur le côté des numéros impairs à l’encoignure du boulevart et les deux bâtiments situés entre les nos 8 et 10, sont alignés. Cette rue n’est point pavée.
Villars (avenue de).
Cette avenue, qui n’est point reconnue voie publique, a été formée vers 1780. (Voyez avenue de la Bourdonnaye.) Sa largeur est de 38 m. 50 c. Elle n’est point pavée.
Louis Hector, duc de Villars, pair et maréchal de France, naquit à Moulins, en 1653. À l’âge de 19 ans, sa brillante valeur lui avait concilié l’estime et l’amitié de Turenne et du grand Condé. Le courage et le sang-froid qu’il déploya à la bataille de Sénef, lui valurent un régiment de cavalerie. En 1690, Villars fut nommé maréchal de camp, et lieutenant-général en 1692. Vers 1702, il reçut le commandement d’un corps chargé d’opérer en Bavière. Le grand capitaine s’annonça par la victoire d’Huningue, et les soldats émerveillés de la bravoure de leur général, le proclamèrent maréchal de France sur le champ de bataille. Le 11 septembre 1709, Villars combattit à Malplaquet, où la France perdit du sang, non de la gloire. Mais nous avons hâte d’arriver à la journée de Denain. La monarchie de Louis XIV s’écroulait sous les efforts de cette puissante coalition souvent rompue, et toujours plus redoutable. Dans ces terribles moments, le grand roi eut recours au génie de Villars. Le général français, hors d’état de se mesurer en plaine avec les alliés, simule une attaque contre les lignes que le prince Eugène occupait à Landrécies, traverse l’Escaut, se jette dans les marais et se présente à l’improviste devant le camp retranché de Denain qu’il surprend et enlève à la baïonnette. Le prince Eugène, averti trop tard, se présente à son tour pour traverser l’Escaut, nos soldats le repoussent, lui tuent ses meilleures troupes et le forcent à la retraite. Cette victoire sauva la France. — Le maréchal de Villars mourut à Turin, le 17 juin 1734.
Villas (hospice).
Par testament, en date du 16 octobre 1832, M. de Villas légua toute sa fortune à l’administration des Hospices civils de Paris, à la condition expresse d’établir dans sa maison, rue du Regard, no 17, un hospice pour des vieillards des deux sexes, atteints d’infirmités incurables et inscrits sur le contrôle des pauvres. Le 25 juillet 1835, 15 hommes et 15 femmes (24 catholiques et 6 protestants) réunissant les conditions imposées par le fondateur, ont été admis dans cet hospice.
Villedo (rue).
Cette rue, tracée en 1639, prit, en 1655, le nom de Villedo, en l’honneur de Michel Villedo, maître des œuvres de maçonnerie des bâtiments du roi en 1654. Une décision ministérielle du 3 frimaire an X, signée Chaptal, fixa la largeur de cette voie publique à 7 m. En vertu d’une ordonnance royale du 4 octobre 1826, cette largeur est portée à 10 m. Propriété no 1, alignée 3 ; retranch. 90 c. ; 5, 7, 9, alignées ; de 11 à la fin, ret. 80 c. à 94 c. ; 2, ret. 3 m. 80 c. ; 4, 6, alignées ; surplus ret. 3 m. 80 c. — Conduite d’eau depuis la rue Sainte-Anne jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Villejuif (abattoir de).
Cet abattoir, dont la superficie est de 27,200 m, occupe un espace rectangulaire de 200 m. sur 136. Il a été construit sous la direction de M. Leloir, architecte. La première pierre avait été posée le 10 avril 1810. (Voyez l’article Abattoirs.)
Villejuif (rue de).
Elle a été ouverte en 1820, sur une partie de l’emplacement du village d’Austerlitz. (Voyez Grande Rue d’Austerlitz.) Deux décisions ministérielles des 7 octobre 1816 et 18 octobre 1822, ont fixé la largeur de cette voie publique à 20 m. Elle doit son nom à l’abattoir de Villejuif. Les propriétés sont alignées. Cette rue, qui est bordée d’une plantation d’arbres, n’est point encore pavée.
Ville-l’Évêque (rue de la).
1er Partie comprise entre la rue de la Madeleine et