20 c. ; de 6 à 14, ret. 90 à 1 m. ; 16, alignée sauf redress.,
surplus ret., 1 m. 10 c. — Conduite d’eau.
Puits de l’Ermite (rue du).
Son premier nom est celui de rue Françoise, parce qu’elle avait été ouverte sous le règne de François Ier, sur le champ d’Albiac. En 1603 c’était la rue Françoise près le Puits-de-l’Ermite, aboutissant au carrefour dudit puits. Elle prit peu de temps après la dénomination de rue du Puits-de-l’Ermite qu’elle doit à ce puits, ainsi qu’au tanneur Adam-l’Ermite qui y demeurait alors. Au XVIe siècle, elle se prolongeait jusqu’à la rue du Jardin-du-Roi, mais au milieu du XVIIe siècle on en supprima ce débouché afin d’agrandir les bâtiments de la Pitié. Dans la partie qui prend naissance à la rue du Battoir, la rue du Puits-de-l’Ermite forme une petite place à laquelle on donna le nom de Sainte-Pélagie. — Une décision ministérielle du 28 ventôse an IX, signée Chaptal, fixa la largeur de la rue du Puits-de-l’Ermite à 7 m., et celle de la place à 21 m. 50 c. En vertu d’une ordonnance royale du 27 janvier 1837, la largeur de la rue a été portée à 10 m., et celle de la place à 24 m. 50 c. Maison située sur le côté des numéros impairs à l’encoignure droite de la rue de la Fontaine, alignée ; les autres constructions de ce côté, retranch. 3 m. à 3 m. 30 c. ; propriété no 2 et dépendances de la prison de Sainte-Pélagie, pas de ret., surplus ret. 1 m. 20 c. — Conduite d’eau entre les rues du Battoir et de la Clef.
Puits-qui-Parle (rue du).
Ce n’était qu’un chemin au milieu du XIVe siècle. En 1588, le censier de Sainte-Geneviève lui donne le nom de rue du Puits-qui-Parle, en raison d’un puits qui faisait écho. On voit encore ce puits à l’encoignure gauche de la rue des Poules. — Une décision ministérielle du 28 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de la rue du Puits-qui-Parle à 6 m. La maison située sur le côté droit à l’encoignure de la rue Neuve-Sainte-Geneviève est alignée. Les autres constructions riveraines sont soumises à un retranchement qui n’excède pas 80 c.
Puteaux (passage).
Ce passage doit son nom au propriétaire qui l’a fait construire en 1839.
Putigneux (impasse).
C’était en 1300 la rue Ermeline-Boiliaue ; elle se prolongeait alors jusqu’à la rue des Barres. Fermée vers le XVe siècle, du côté de cette dernière voie publique, elle commença alors à être habitée par des femmes de mauvaise vie qui lui firent donner le nom de cul-de-sac Puligneux. Il servait d’entrée à un jeu de paume vers l’année 1640. — Une décision ministérielle du 9 mai 1807, signée Champagny, a fixé la largeur de cette impasse à 7 m. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement qui varie de 1 m. 80 c. à 2 m. 70 c.
Pyramides (rue des).
Sur une partie de l’emplacement occupé aujourd’hui par cette voie publique, un passage est tracé sur le plan de Roussel en 1730. « Paris, le 17 vendémiaire an X de la république ; les consuls de la république arrêtent : — Article 3er. Les bâtiments du pavillon de Médicis, les écuries dites de Monseigneur et les maisons des pages, seront vendus pour être détruits. Il sera formé une place en face l’entrée du jardin et une rue qui aboutira à celle Saint-Honoré. Les terrains environnant cette place et bordant la rue seront vendus, avec charge de bâtir sur les plans et façades donnés par l’architecte du gouvernement. Le premier consul, signé Bonaparte. » (Extrait.) (Voir également l’arrêté des consuls du 1er floréal an X, que nous rapportons à l’article de la rue de Rivoli). La voie qui devait aboutir à la rue Saint-Honoré fut tracée presque immédiatement, et reçut le nom des Pyramides, en mémoire de la célèbre bataille gagnée en Égypte, le 21 juillet 1798, par les Français, commandés par Bonaparte. Dans les premières années de la restauration, on y construisit des bâtiments qu’on affecta au service de la garde royale. Les maisons de la rue des Pyramides ont été achevées à la fin de l’année 1830. La largeur de cette voie publique est de 12 m. — Conduite d’eau entre la rue Saint-Honoré et les deux bornes-fontaines. — Éclairage au gaz (compe Anglaise)