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' C 62: D à l’air ju(qu’Èa ce que cette expanliou fût limitée par la preilîon exercée par ces nouveaux Hordes élalliques. S1 le globe étoit, au contraire , tranlporté 2 une dxftance beaucoup plus éloignée du folerl quil ne left , lean feroit (olide 8c’ comme une ierte dure 8: tranf arente. . P . . , . La solidîté, la liquidité , la fluidité elallxque font donc des modifications des corps dues au calorique. Les liuides habituellement vaporeux qui forment notre atmpfphere, doivent, ou le mêler lorl`qu’1ls ont de lafiimte’, ou le féparer fuivant l’ordre de leurs peüxnteurs fpecrfiquesf, s’ils ne fout pas fufceptibles de s°unir. M. Lavoxfier pen e que la couche (upérieure de l’atmoi`phère ell furmontée des gaz iniiammables légers qu’il regarde comme la matière 8c le Foyer des méteores lumineux.

Il étoit très-naturel que ces confiderations generales ’ iur Fatmofphère de la terre fuilent furvies de lanalyfc de l°air qui la compole 3 cette analyfe fait le iiujet du troinème chapitre , dans lequel tell lconlignee un; des plus belles découvertes du Iiecle St de a Chimie mo eme. La combustion du mercure dans un ballon, la perte de poids d’un ûxième de l'air, l’augmentatIiqn` correspondante du poids du mercure , la qualite deletere des cinq lixièmes (fair reüant 3 la (`eparatxon de lair Se lalcliaux de mercure fortement échaufiée , la purete e ce ur-cr, la récompoiîtion de l’air femblable le celui del atmofphère par l'addition de cette partie tiree du mercure :1 celle reliée dans le ballon 3 la chaleur vive 8c la Hamme s - ‘ · brillante dégagée de l'air par le fer qu'on y brule , fufliC·:nr à M. Lavoisier pour prouver que lait’ atmcull ’· .. fé de deux liuicles ,elalliques pherxqu- ell un compo ’ _ difi’érens, l’uu refpxrable, lautre non refpirable, que le premier Forme 0,2.7, Ext le fecond 0; 7 S-

Dans le quatrième chapitre , ce Saveur eîtpofe les noms donnés à ces deux gaz qui composent l'air atmospherique, & les rarfons qui les ont fait propofer; le ïemxer porte, comme on (ait, le nom d`air vital Sa. e gaz oxigéne, 8c le (econd celui de gaz azote.

La quantite des deux principes de l'atmofphere etant connue , la nature du gaz oxxgeue occupe ensuite M-