EMPLOI DU GAZ OXYGSNE. jy; ` coup de peine qu’on parvient à fondre la platine. Les Iupports dont on fe I`ert dans cette fe- coude manière d’opérer, font ou des coupelles _ d’os calcinés , ou de petites caplùles de pot- celaine , ou même des capsules ou cuillers mé- talliques. Pourvu que ces dernières ne [bien: pas trop petites , elles ne fondent pas , attendu que les métaux font bons conduéleurs de cha- leur , que le calorique le répartit eu confé- quence promptement & facilement dans toute la malle, Sc n’en échaulle que médiocrement I chacune des parties. Ou peut voir dans les volumes de l’Acadé- p mie ,_ année 1782 , page 476 , 8: 1783 , page
- 73 , la fuite d’expériences que fai faites avec
cet appareil. Il en réfnlte, 1°. que le crillal de roche, c’ell·à-dire la terre filiceule pure, ell infulible; mais qu’elle devient Fufceptible de rantolliflemem 8: de fulion , dès qu’elle ell mêlangée. 2°. Que la chaux , la magnélie 8c la baryte ne font fulîbles ni feules , ni combinées enfem-· ble; mais qu’elles facilitent , l`ur—tout la chaux, la fulion de toutes les autres fubilances. 3°. Que Palumine ell complètement fufible îeule , 8: qu’il réfulte de la fufion une fubllance vitreufe opaque très- dure , qui raye le Vern': comme les pierres précieufss.
