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52D OXIDATIGN DU MERGURE. fe procurer ces métaux en fils très-fins ou en feuilles minces coupées par bandes; on les tortille avec du fil de Fer , 8; ce dernier métal communique aux autres la propriété de s’en— Hammer 8: de s’0xicler. Nous venons de voir comment on parvenoit a oxîder de très-petites quantités de mercure âzms les vaifl`eam: fermés & dans des volumes d’air limités: ce u’ell de même quëzvec beau- coup de peine qtfon parvient à oxider ce mé- tal, même à l’air libre. Ou fe l`ert ordinaire-· quent dans les laboratoires pour cette opération cl’un matras A , planche Il", fg. IO , à cul très- _ plat , qui a un col BC trèsmllongé 8: terminé par une très—petite ouverture: ce vaifïeau porte le nom d’ergfè:· de Boyle. On y introduit allez de mercure pour couvrir fon fond , 8: on le place fur un bain de Lable qn’on entretient à un degré de chaleur fort approchant du mer- cure bouillant. En continuant ainli pendant plur iëeurs mois, avec cinq ou lix de ces matras, ` (É: en renouvellent de tems en tems le mercure , ou parvient à obtenir quelques onces de cet Gxidc. · Cet appareil a un grand inconvénient , c'el} que l’air ne s’y renouvelle pas allez; mais, cl’¤11 antre côté , li on donnoit à Pair extérieur une zârculation trop lïore, il ennporteroit avec lui