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COMBUSTION DU CHARBON 491 fourneau, on visse le tuyau l m n , figure 9 , avec celui qui communique avec le gazomètre; on visse le tuyau o p avec celui qui conduit aux bouteilles remplies de potasse : enfin au moment où l'on veut commencer la combustion , on ouvre le robinet du gazomètre, et on jette un petit charbon allumé par l'extrémité R du tuyau R S ; ce charbon tombe sur la grille où le cou- rant d’air le maintient allumé. Alors on retire promptement le tuyau RS; on visse à la che- minée le tuyau o p destiné à évacuer l'air, et on continue la combustion. Pour être assuré qu'elle est vraiment commencée et que l’opéta- tion a réussi, on a ménagé un tuyau q r s garni à son extrémité s d’un verre mastiqué, à travers lequel on peut voir si le charbon est allumé. J’oubliois d’observer que ce fourneau et ses dépendances sont plongés dans une espèce de baquet allongé TVXY , fig. II ,.qui est rempli d'eau et même de glace, afin de diminuer au- tant que l’on veut la chaleur de la combustion. Cette chaleur au surplus n’est jamais très-vive, parce qu’il ne peut y avoir de combustion qu'en proportion de l'air qui est fourni par le gazo- mètre, et qu'il n’y a d'ailleurs de charbon qui brûle que celui qui porte immédiatement sur la grille, A mesure gu’une molécule de charbon est consommée, il en retombe une autre en