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ET DU CHABBON·

ces produits ne Font pas les I’euls qui résultent de la combuüion : il se forme de l’eau toutes les fois qu’on opère sur des matières végétales ou animales, parce qn’elles contiennent tentes de l’hydrogène en excès 5 or l’appareil que je viens de décrire, ne permet ni de la rassembler, ni d’en déterminer la quantité. Enfin, même pour l’acide phosphorique, l’expérience e[l incomplète, puii’qn’il n’est pas pollible de démontrer dans cette manière d’opérer, que le poid’ de l’acide est égal à la [`omme du poids du plxolphore Sc de celui du gaz oxygène abforbé. Je me fuis donc trouvé obligé de varier, [`uivant les cas, les appareils relatifs a la combustion, 8 : d’eu employer plusieurs de dilïèreutes ’ espèces, dont je vais donner i’ucceilivement une idée : je commence par celui destiné à la com~ . buüion du phosphore.

On prerd un grand ballon de verre blanc ou de criflal A, pl. IV’, . fig. q, dont Pouvezture EF doit avoir deux pouces Sc demi trois pouces de diamètre. Cette ouverture se recoui vre avec une plaque de cuivre jaune ou laiton ufée à Pêmeri, & qui est percée de deux trous pour le pailage des tuyaux xxx, 7 ; /y. Avant de fermer le ballon avec fa plaque, on introduit dans [`on intérieur un Iupport BC furmonté d’une capsule D de porcelaine, sur Hh iv