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·D.•z LA Comnvsrzott. 479 qu’on le propole de brûler, tient à des confi- dérations qui n’out' encore fixé l’z1ttention d’au-» cun Phyficien , 8: auxquels je demande la per- miîlïon de m’arrêter quelques inllans; on verra · quelles ne s’éloignent pas de mou (ujet. L’état aâuel où nous voyons la nature ell un état d’équilibre auquel elle n’a pu arriver qu a·· près que toutes les combullions fpontanées poll libles au degré de chaleur dans lequel nous vi— vous, toutes les oxygénations pollibles ont eu lieu. Il ne peut donc y avoir de nouvelles com- . bullions ou oxygénations , qu’a11tant qu’on fort de cet état d’équilibre 8: qu’ou tranfporte les . iitbllances combullibles dans une température plus élevée. Eclaircillons par un exemple ce que cet énoncé peut prélenter d’abIlra~it. Suppo- Yons que la température habituelle de la terre changeât d’une très—petite quantité, 8: qu’elle ' devint leulement égale à celle de l’eau bouil- lante: il ell évident que le phofphore étant combullible beaucoup au-dellous de ce degré, cette iubllance tfexifleroit plus dans la nature dans lon état de pureté 8: de Gmplicité , elle le ptéfenteroit toujours dans Pétat d’acide, c’ell·· q à dire oxygénée , 8: l`ou· radical feroit au nom- bre des (ubllauces inconnues. Il en feroit (uc- cellivement de même de tous les corps com— bullibles, Ii la température de la terre deve-