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Des LUTS nâsztruvx. 469 lut deliiné à fermer les jointures des vailleaux , eft d’être aufli imperméable que le verre lui- même , de manibre qu’aucune matière , fi (ub- tile qu’elle foit, à l`excepti0n du calorique , ne puifie le pénétrer. Une livre de cire fondue avec une once 8: demie ou deux onces de térèbenthine , remplili`ent très-bien ce premier objet; il en réfulte un lut facile à manier, qui s’attache fortement au verre & qui ne fe lailfe pas facilement pénétrer : on peut lui donner plus de confiilance & le rendre plus ou moins dur, plus ou moins fec , plus ou moins fou— ple , en y ajoutant différentes rélines. Cette clalfe de luts a Pavantage de pouvoir fe ramol· — lir par la chaleur, ce qui les rend commodes pour fermer promptement les jointures des. vaill`eaux : mais, quelque parfaits qu’ils foient pour contenir les gaz & les VHPCIIFS , il s’en . faut bien qu’ils puiffent être d’un ufage ge- néral. Dans prefque toutes les opérations chi- miques, les lnts font expofés à une chaleur couficlérable & fouvent Iupérieure au degré de Peau bouillante : or à ce degré les réiiues fe ' ramollilïent , elles deviennent prefque liquides, & les vapeurs expanfives contenues dans les vaiiï`eaux fe font bientôt jour & bouillouuent â traversa I On at donc été obligé d’&V0ir recours à des, G g iîj