Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/491

Cette page n’a pas encore été corrigée

rées les unes des autres par l'interposition d’un fluide, sont déterminées par la force d'attraction qu’elles exercent les unes fur les autres, à se rejoindre pour former des masses solides.

Lorfque les molécules d’u¤ corps (out fim- plemem écartées par le calorique, Sc qu’et1 vertu de cct écartement ce corps ell porté à I’état de liquide , il ne faut , pour le ramener â E l’état de folide , c’ell—à-dire pour opérer la crillallilation , que ûtpprimer une partie du ca- lorique logé entre les molécules , autrement dit le refroidir. Si le rel`roidill`ement ell lent & li en même tems il y a repos , les molécules pren- nent un arrangement régulier, & alors illy 2. crillallifation proprement dite : fiau contraire le rel`roidill`ement ell rapide , ou li en luppofant un rel`roidill`ement_le¤t on agite le liquide au moment où il va palier à l’état concret, il y a cristallisation confuse.

Les mêmes phénomènes ont lieu dans les folutions par l'eau; ou pour mieux dire, les I lblutions par l’eau (ont toujours mixtes , comme je l’ai déja fait voir dans le paragraphe premier dc `ce chapitre : elles s’opèrent en partie par .l’a&ion de l.’eau , en partie par celle du calo- rique. Tant qu’il y a l`uHil`a.mment d’eau 8: de i - calorique pour écarter les molécules du (el, au point qu’elles soient hors de leur sphère