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Dns FILTRES DE PAPIER. tend médiocrement Sc qu’on accroche aux poin- tes ou crochets de fer. On étend enliiite une ou deux feuilles de papier fur la toile, & on verfe deifus le mélange de matière liquide & de matière folide dont on veut opérer la fépa· ration. Le fluide coule dans la terrine ou autre vafe quelconque F , qu’on a mis fous le filtre. Les toiles qui ont fervi à cet ufage , fe lavent, ou bien on les renouvelle , fi on a lieu de crain- dre que les molécules dont elles peuvent relier imprégnées , ne foient nuilibles dans des opé- rations fubféquentes. Dans toutes les opérations ordinaires & lorfl qu’on n’a qu’une médiocre quantité de liqueur 7 à filtrer , on fe fert d’entonnoirs de verre, p planche I1, fig. 5 , pour contenir & foutenir le papier; on le plie alors de manière à former un cône de même figure que Pentonnoir. Mais alors on tombe dans un autre inconvénient; le papier, lorl`qu’il ell mouillé , s’applique telle- · ment fur les parois du verre, que la liqueur ne peut couler 8: qu’il ne s’opêre de filtration que par la pointe du cône : alors Popération devient três·longue; les matières hétérogènes d’ailleurs que contient la liqueur étant commu- . nément plus lourdes que l’eau , elles fe rafi`em- blent à la pointe du cône de papier, elles · Pobftruent , 8: la filtration ou s’arrête , ou de-