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DU CALORXMÈTRK gg; la même quantité, à très-peu près , d’eau pri- mitivement adhérente à la furface dela glace, doit s’en détacher 8: couler dans le Vale : car la furface de la glace intérieure change extrê- mement peu dans Pexpérieuce. Quelques précautions que nous ayons prifes, il nous a étéimpoI`fible'cl’ex11pêcher l’air exté- rieur de pénétrer dans la capacité interieure, ` lorfque Ia température étoit a 9 ou IO degrés, au~defli1s de la congélation. L’air renfermé dans cette capacité étant alors (pécifiquement plus peiant que Pair extérieur, il s’éc0ule par le tuyau _ x y ,jEg. 3, 8: il ell remplacé par l’air extérieur qui entre dans le calorimètre, & qui dépofe une partie de fon calorique (ur la glace intérieure : il s’établit aintï dans la machineiun courant cl’air d’autant plus rapide ; que la température extérieure elf plus élevée , ce qui Fond conti- nuellement une portion cle la glace intérieure; on peut arrêter en grande partie l’eH`et de ce courant, en fermant le robinet; mais il vaut beaucoup mieux n’opérer que Iorfque la tem- pérature extérieure ne furpafïe pas 3 ou 4 de- grés; car nous avons obfervé qu’alors la fonte de la glace intérieure , occalionnée par l’atmo[`- phère, eff infenlible , en forte que nous pouvons â cette température, répondre de Pexaélitude de nos expériences (ur les chaleurs (`pécifiques des corps, à un quarantième près.