Des Alliages métalliques. | 117 |
sibilité des métaux que sont dus une partie des phénomènes particuliers que présentent les alliages, tels, par exemple, que la propriété qu’ont quelques espèces de fer d’être cassans à chaud. Ces fers doivent être considérés comme un alliage de fer pur, métal presqu’infusible, avec une petite quantité d’un autre métal, quel qu’il soit, qui se liquéfie à une chaleur beaucoup plus douce. Tant qu’un alliage de cette espèce est froid, & que les deux métaux sont dans l’état solide, il peut être malléable : mais si on le chauffe à un degré suffisant pour liquéfier celui des deux métaux qui est le plus fusible, les parties liquides interposées entre les solides doivent rompre la solution de continuité, & le fer doit devenir cassant.
À l’égard des alliages de mercure avec les métaux, ou a coutume de les désigner sous le nom d’amalgame, & nous n’avons vu aucun inconvénient à leur conserver cette dénomination.
Le soufre, le phosphore, le charbon sont également susceptibles de se combiner avec les métaux ; les combinaisons du soufre ont été en général désignées sous le nom de pirites ; les autres n’ont point été nommées, ou du moins elles ont reçu des dénominations si modernes que rien ne s’oppose à ce qu’elles soient changées.