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accompagne la réapparition de La Cène avec de nouvelles et curieuses harmonies, dont se détache un motif formé de quatre de ses notes, qui personnifiera La Lance

LA LANCE
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et reparaîtra constamment dans toutes les parties de l’ouvrage, saut dans le Prélude du 2me acte et dans la scène des Filles-Fleurs. Bien que fort court, il est aisément reconnaissable et souvent orchestré d’une façon mordante et incisive qui appelle sur lui l’attention.

[Ces quatre motifs, La Cène, Le Graal, La Foi et La Lance constituent, avec un cinquième qui paraîtra bientôt (La Promesse), l’élément religieux et en quelque sorte liturgique qui domine dans les actes I et III. Seul parmi ces motifs importants, celui de La Foi est soumis à des transformations harmoniques et rythmiques qui peuvent empêcher de le reconnaître à première vue, et dont il est bon d’être prévenu ; c’est pourquoi j’ouvre ici une parenthèse pour le présenter sous plusieurs aspects différents qu’il revêt dès le commencement du 1er acte (aux mesures 34, 134, 404 et 486), toujours dans le rôle de Gurnemanz, le chevalier à robuste croyance, dont c’est, naturellement, le thème favori.]

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