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haine et d’ambition y dominent nécessairement ; d’abord ceux signalés dans le Prélude, et qui forment le fond, puis La Puissance de l’anneau, Le Regret de l’amour, puis un nouveau thème effroyablement expressif, Le Meurtre, l’excitation au meurtre,

LE MEURTRE
[partition à transcrire]


[qui retrouvera son emploi dans les scènes iv et v du même acte ;]
et, comme pour mieux préciser celui à qui s’adresse cette menace, voici venir L’Épée avec laquelle Siegfried a tué Fafner, L’Anneau qu’il a en sa Puissance, et L’Appel du fils des bois, sa fanfare caractéristique.

Plus loin, dans la même scène, des allusions sont faites à Brünnhilde, représentée par L’Annonce d’une nouvelle vie, et aux Filles du Rhin, aussi au Walhalla défiguré, dont la ruine est le but final ; mais ces motifs passent rapidement, laissant la prépondérance à ceux de couleur sombre, qui définissent les caractères vindicatifs et sournois du père et du fils, Le Meurtre, La Malédiction de l’anneau, La Servitude.

Scène ii. — Le lever du soleil est ici représenté par une souple figure traitée en canon sur une assez longue