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idylle dite « Les Murmures de la forêt », que les pages précédentes avaient déjà annoncée. À travers ces frais et calmes bruissements, nous percevons les idées qui se pressent dans l’âme du jeune héros ; il pense d’abord à La Race des Wälsungs, puis à sa mère, ainsi que nous l’apprend L’Amour filial, ce qui le conduit à entrevoir la beauté et L’Amour, représenté ici par le thème de Freïa. Mais son attention est bientôt attirée par le chant d’un oiseau, qui sautille et gazouille dans les branches au-dessus de lui ; voici quelques fragments de ce délicieux chant de L’Oiseau.

L’OISEAU
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[Il est bon de savoir que chacun des fragments ci-dessus aura par la suite une signification précise. Pour n’en donner qu’un seul exemple, le 3me , par lequel L’Oiseau révélera à Siegfried l’existence de la Walkyrie endormie, est identique au thème du Sommeil de Brünnhilde, lequel n’est lui-même qu’une transposition, avec modifications rythmiques, des Filles du Rhin.]

L’oiseau
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Sommeil
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Filles du Rhin
[partition à transcrire]

[À partir d’ici, il sera fait perpétuellement des allusions et des