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formé en Dragon, et couvant jalousement son trésor et son Anneau (je rappelle que ce motif de Fafner n’est autre qu’une transformation de celui des Géants, dont la note la plus grave est abaissée d’un demi-ton).

FAFNER
[partition à transcrire]


Vers le milieu éclate La Malédiction de l’anneau, que suivent de près le rythme du Travail de destruction et Le Cri de triomphe du Nibelung. Alberich est en scène.

À ces motifs viennent s’adjoindre, peu après le lever du rideau, un dessin de Chevauchée et le thème de La Détresse des dieux, annonçant l’arrivée du dieu-voyageur, que salue un rappel du Walhalla.

L’état d’âme du gnome haineux à l’égard du dieu, dont il n’a pas oublié les procédés peu délicats, se manifeste par un nouveau motif, La Vengeance,

LA VENGEANCE
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qui n’a dans l’ouvrage qu’une importance secondaire.

[Il reparaîtra pourtant dans le « Crépuscule des Dieux » au 2e acte, scènes Scène iv et Scène v, sous une forme plus saisissante.]