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Ce motif souple et charmeur, mélangé avec celui du Rhin, domine tout l’ensemble de la scène i, dans laquelle pourtant se dessinent certains rythmes saccadés et heurtés, apparaissant l’un à l’entrée d’Alberich (sol mineur), l’autre au 2/4, tous deux caractérisant, sans nul doute, la disgracieuse démarche et les allures répulsives de l’antipathique gnome.

[On reconnaîtra le deuxième au début de la scène iii.]

Lorsque Alberich a successivement essuyé les refus moqueurs des trois Ondines, il exhale sa rage en une sorte de cri douloureux, deux fois répété, formé de deux notes seulement, en seconde mineure descendante, qui exprime énergiquement le désespoir que lui cause son impuissance.