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Comment, ce refrain que le jardinier du pensionnat chantait ?… Ces deux bons vieux époux…
GASTON.
Mon parrain et votre tante.
NANETTE, montrant les portraits.
M. et madame Denis.
GASTON, à Lucile.
Que nous allons rejoindre… Nanette, vite, à quelque prix que ce soit, une voiture !
NANETTE.
Tout de suite.
GASTON, la retenant.
Mais avant, quelque chose pour nous réconforter, car nous en avons grand besoin.
LUCILE.
Oh ! oui.
GASTON, suivant Nanette qui se dirige vers la porte de gauche.
Ce que vous voudrez, un quartier de volaille… deux tranches de pâté… Ah ! et du vin, aussi âgé que mon vénérable parrain.
NANETTE, riant.
Bien, bien ! (Elle sort.)
Scène III.
LUCILE, GASTON.
GASTON, à Lucile pensive[1].
Cet air soucieux !… Qu’est-ce donc, chère ange ?
LUCILE.
Eh ! mais ce nouveau départ, la nuit… seuls.
GASTON, riant.
Comment, c’est pour cela ?
DUO.
- Partir seule avec moi.
LUCILE.
- Partir seule avec toi ?
- Non, non !
GASTON.
- Non, non ?
ENSEMBLE.
GASTON.
- D’où vient donc cet effroi ?
- ↑ Gaston, Lucile.