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NANETTE, détachant les liens du sergent.
- Et l’on coupe la corde !
(On dénoue les liens. L’orchestre joue l’air de la chanson de M. et madame Denis.)
NANETTE.
- Silence, mes amis !
GASTON, qui a couru à la fenêtre.
- Oui, ce sont eux. Oh ! quelle chance !
(À Lucile, avec joie.)
- C’est l’heureux couple qui s’avance !
NANETTE, au militaire.
- Monsieur et madame Denis !
(Les soldats courent prendre leurs fusils et se mettent en rang devant la porte d’entrée.)
LUCILE.
- Ah ! courons !
NANETTE, l’arrêtant.
- Mais, avant,
- Il faut bien humblement
- À nos amis demander assistance.
LUCILE, air de la chaconne.
- Ici, l’espérance
- Nous a conduits, jeunes, aimants, joyeux ;
- Un peu d’indulgence,
- Ah ! soyez tous généreux !
GASTON ET NANETTE.
- Nous aussi, contre le danger,
- Daignez tous nous protéger.
ENSEMBLE.
- Ici, l’espérance
Nous a conduits, jeunes, aimants, joyeux ; Les
- Un peu d’indulgence,
- Ah ! soyez généreux !
CHŒUR.
- Du couple qui s’avance
- Imitant l’indulgence ;
- Ah ! puissiez-vous, messieurs, toujours,
Être l’appui de nos amours ! leurs
FIN.
LAGNY. — Typographie de A. VARIGAULT et Cie.