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Sur mon clitoris palpitant ;
Elle m’embrâse, elle irrite
L’essaim fongueux des désirs.
Sous l’ivresse des plaisirs
Je succombe, je me pâme ;
Avec mon foutre brûlant,
Je sens s’écouler mon ame
Sur les lèvres de mon amant.

Ô prestige ! ô regret, tout ce ravissement
N’est qu’un songe imposteur, et qui trop tôt s’achève ;
Mais heureuse la beauté
Qui, des faveurs que je rêve,
Aura la réalité.

Charmant plaisir de contrebande,
Vous tenez, et la ville, et la cour sous vos loix :
C’est pour vous que tout bas soupire un con bourgeois,
Que tout haut un con ducal bande.
Je vois le sexe en rut lever son cotillon,