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Après avoir dit quelles étaient les qualités des Canadiens-Français il faut parler de leur piété, qui fait le fond de leur caractère, et qui demande un chapitre spécial.

Ensuite il faudra parler de leurs défauts. Si je ne le faisais pas on m’accuserait de partialité. Nous verrons après quelles sont les raisons que le Canadien-Français doit avoir d’espérer en son avenir.

Enfin à l’aide de tous les documents que nous aurons réunis, nous essaierons de dégager quelle doit être, ou plutôt quelle devrait être la conduite de l’Angleterre, la conduite de la France à l’égard de cette race si intéressante et si vivante.


XIII

LA TERRE OÙ L’ON PRIE.

LA PIÉTÉ.


Ce chapitre pourrait être dédié aux libres-penseurs : c’est pour eux qu’il est écrit. Beaucoup d’entre eux disent et croient que la piété du Canadien-Français est toute de façade, qu’au fond, il n’est pas convaincu et que ses pratiques religieuses sont intéressées.

S’il leur est prouvé, d’irréfutable façon, qu’au contraire cette piété, cette foi est ancrée au plus profond de son cœur que vont-ils dire ?