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aux Tuileries ; adversaire des ordonnances, il était dans la fatalité de sa vie de se rendre plus odieux encore en versant le sang français pour une cause qu’il servait sans enthousiasme. Arago, Laffitte et quelques députés allèrent le trouver au nom de leurs collègues, pour le supplier d’arrêter l’effusion du sang. Ils n’en purent obtenir que la promesse d’en référer au roi, qui était à Saint-Cloud. Il écrivit en effet pour obtenir le retrait des ordonnances. Mais la cour, en sûreté loin du combat, ne répondit que par un refus hautain. La bataille continua. Le 29, l’insurrection fit de nouvelles et importantes recrues ; les généraux Dubourg et Gérard, notamment, se mirent à la tête de détachements qui se dirigeaient vers le Louvre et les Tuileries. Sur ce point, la lutte fut acharnée ; les Suisses se défendirent avec un courage digne d’une meilleure cause ; mais après plusieurs heures de combat, le peuple emporta le château. Déjà il était maître de l’Hôtel de ville et des points les plus importants. Marmont dirigea ce qui lui restait de troupes vers les hauteurs de Saint-Cloud. La royauté avait décidément perdu cette bataille suprême qu’elle avait eu l’imprudence de livrer. Cependant quelques sanglants épisodes eurent encore lieu sur plusieurs points occupés par des détachements de la garde royale. Mais bientôt Paris tout entier appartint au peuple. Une joie immense emplit tous les cœurs : les Bourbons étaient abattus ; c’était comme une revanche de l’invasion.

Tandis que la fusillade s’éteignait et que devant le Louvre et ailleurs on creusait de grandes fosses pour y ensevelir les soldats de la liberté triomphante, on s’occupait à l’hôtel Laffitte de fonder une dynastie nouvelle.

La Fayette, nommé commandant de la garde nationale réorganisée, allait s’installer à l’Hôtel de ville et recevoir ces acclamations populaires dont il jouissait avec délices et qui lui troublaient la vue. Une commission municipale faisant fonction de gouvernement provisoire, et composée de MM. Casimir Périer, Lobau, Schonen, Audry de Puyraveau et Mauguin, s’installait également dans le palais communal et choisit M. Odilon Barrot pour secrétaire.

Cependant, atterré par les événements, Charles X se résigna à révoquer les ordonnances quand il n’était plus temps de le faire. M. de Sémonville, après mille efforts, vint annoncer cette belle nouvelle à l’Hôtel de ville. « Il est trop tard ! lui cria M. de Schonen ; le trône de Charles X s’est écroulé dans le sang ! »

Abandonné de la plus grande partie de ses troupes, l’ex-roi, après mille projets vains et vingt-quatre heures d’anxiété et d’irrésolution, dut se résigner à la retraite et prit avec sa famille le chemin de Rambouillet.

À Paris, les intrigues continuaient pour investir le duc d’Orléans de la royauté vacante. Laffitte, Béranger, Thiers, Mignet et d’autres hommes d’une haute notoriété s’y employèrent avec autant de chaleur que d’activité. Une proclamation en ce sens fut rédigée et publiée. Dans la journée du 30, les députés, réunis en grand nombre dans la salle de leurs séances, pourvurent aux services publics et commencèrent à se constituer, pendant que les meneurs envoyèrent à Neuilly une députation pour ramener le duc d’Orléans à Paris.

L’opposition à l’avénement de l’orléanisme ne pouvait être longue ; le peuple flottait dans l’incertitude et le parti républicain n’existait pas. Après de longues hésitations pour accepter ce qu’il convoitait si visiblement depuis longtemps, le duc d’Orléans, voyant la victoire assurée, se décida enfin à recevoir le titre de lieutenant général du royaume, que les députés lui avaient décerné.

Il alla chercher à l’Hôtel de ville la sanction révolutionnaire, et, avec sa finesse habituelle, il se présenta comme un ancien garde national venant rendre visite à son ancien général (La Fayette), et il annonça que la charte serait désormais une vérité.

Il se montra aux fenêtres embrassant La Fayette et le drapeau tricolore, il s’attendrit suffisamment sur l’héroïsme populaire, parla avec effusion de la liberté, des droits de la nation… ; bref, il joua fort convenablement son rôle.

C’était la petite pièce après la grande. La Fayette avait quelques velléités républicaines. Le prince parla avec admiration des États-Unis et finit par conclure qu’il fallait à la France un trône entouré d’institutions républicaines.

Afin que rien ne manquât à cette haute comédie, le 1er août, Chartes X envoya de Rambouillet son approbation à la nomination de son cousin comme lieutenant général. En échange, le « bien-aimé cousin » prenait des mesures décisives pour hâter le départ de ce fantôme, et il faisait publier dans les journaux des factums contre la légitimité du duc de Bordeaux. En outre, un homme dévoué, le colonel Jacqueminot, provoquait cette marche du peuple parisien sur Rambouillet, qui eut pour effet d’obliger Charles X à reculer encore, et finalement à s’embarquer à Cherbourg pour son exil définitif.

Quelques jours plus tard, la Chambre des députés, après quelques modifications à la charte, termina cet imbroglio politique en élevant le duc d’Orléans au trône, par 219 voix contre 33.

La nouvelle royauté fut inaugurée au chant de la Marseillaise, au bruit du canon, et La Fayette, détrempé par mille caresses et autant de protestations, toujours naïf, malgré son grand âge, s’applaudit du résultat et trouva que décidément cet établissement était la meilleure des républiques.

On sait combien de temps l’honnête et vénérable étourdi garda ses illusions.


Juillet 1840 (traité du 15). Le sultan Mahmoud II était en guerre avec le vice-roi d’Égypte, Méhémet-Ali, et ses troupes venaient d’être complètement battues, à Nézib, par Ibrahim-Pacha, fils adoptif du vice-roi, lorsqu’il mourut tout à coup (30 juin 1839), laissant pour successeur le jeune Abd-ul-Medjid. Ibrahim marcha alors sur Constantinople et la flotte turque se rendit au vice-roi. À cette nouvelle, les gouvernements de la France, de l’Angleterre, de l’Autriche et de la Prusse résolurent de se mettre d’accord pour assurer l’intégrité de l’Empire ottoman. La France commença par intervenir, en arrêtant Ibrahim-Pacha dans sa marche victorieuse, mais elle demanda pour le vice-roi la souveraineté héréditaire de l’Égypte et de la Syrie. Le gouvernement anglais, très-hostile à Méhémet-Ali, refusa d’adhérer à cette proposition et convoqua à Londres les plénipotentiaires de l’Autriche, de la Prusse, de la Russie et de la France. Sur ces entrefaites, lord Palmerston, craignant que le cabinet des Tuileries n’arrivât à amener un arrangement direct entre le sultan et le vice-roi, pressa les plénipotentiaires de prendre une décision, et, après avoir écarté le représentant de la France, il fit signer, à Londres, le 15 juillet 1840, le traité fameux par lequel l’Angleterre, l’Autriche, la Russie et la Prusse, après avoir reconnu les droits de la Turquie sur les détroits du Bosphore et des Dardanelles, tranchaient la question turco-égyptienne et s’engageaient à agir de concert contre Méhémet-Ali, dans le cas où celui-ci refuserait d’accepter les arrangements que lui proposait le sultan. Par ces arrangements, le vice-roi devait conserver l’administration, pour lui et ses descendants, du pachalik d’Égypte, et pendant sa vie le gouvernement de Saint-Jean-d’Acre, ainsi que l’administration de la partie méridionale de la Syrie. Il devait immédiatement remettre au sultan la flotte turque, lui payer un tribut annuel, appliquer à l’Égypte es lois et traités de l’Empire ottoman et mettre d’une façon permanente, à la disposition du sultan, son armée de terre et de mer. Si Méhémet-Ali n’acceptait pas dans les vingt jours ces conditions, le sultan avait la liberté de suivre telle marche ultérieure que ses intérêts et les conseils de ses alliés pourraient lui suggérer. Ce traité fut notifié le 16 août suivant au vice-roi, qui, comptant sur l’appui de la France, refusa de l’accepter. Nous n’avons pas à parler ici des conséquences qu’entraîna ce refus (v. Méhémet-Ali). Bornons-nous à dire que la nouvelle du traité du 15 juillet 1840 produisit une vive sensation en France. Écarté par l’Angleterre du concert européen, le gouvernement français eut quelques velléités de prendre en main la cause de Méhémet-Ali ; il porta même l’effectif de l’année à 500,000 hommes, augmenta sa marine, décréta d’urgence la construction des fortifications de Paris, et l’on put croire un instant qu’une guerre générale allait s’allumer en Europe. Mais, le 20 octobre 1840, le ministère Thiers fut remplacé par le cabinet Guizot, qui accepta en silence la politique d’isolement faite à la France par le traité du 15 juillet, et se trouva fort heureux de pouvoir rentrer humblement dans le concert européen en apposant sa signature au traité du 13 juillet 1841.


Juillet (colonne de). Ce monument en bronze, ainsi nommé parce qu’il doit perpétuer la mémoire des trois journées de juillet 1830, s’élève à Paris au centre de la place de la Bastille, dont le nom rappelle tant de souvenirs. La colonne de Juillet appartient au style corinthien, avec chapiteau composite.

Le projet d’élever sur l’emplacement de la Bastille une colonne à la Liberté date de la première Révolution. Il avait été soumis à l’Assemblée législative par Palloy. L’érection de ce monument fut décrétée le 16 juin 1792, et les travaux furent commencés immédiatement. Le monument devait être construit avec des matériaux de la forteresse ; les outils même, le fer, le bois, tout en provenait : c’était une coutume mise en vogue par Palloy, qui posa la première pierre le 14 juillet 1792, en présence d’une députation de l’Assemblée nationale, où figurait Talleyrand. Nous trouvons dans le procès-verbal authentique de cette cérémonie un détail caractéristique. La députation de l’Assemblée s’étonnant que le roi ne fût pas présent, quoiqu’il eût été invité, fit effacer sur-le-champ ces mots de l’inscription : En présence de Louis XVI. Un mois plus tard, la rature devait s’étendre sur la monarchie elle-même.

Au milieu des événements, la colonne de la Liberté fut oubliée, et les travaux ne furent pas poussés plus loin.

Après la Révolution de 1830, une loi proposée par la Chambre des députés ordonna l’érection de la colonne actuelle, qui fut commencée en 1833, sur les dessins d’Alavoine, continuée à la mort de ce dernier par M. Duc, et finie en 1840. Les fondements sur lesquels repose la colonne de Juillet sont placés à cheval sur le canal Saint-Martin, qui passe sous la place de la Bastille. Une ogive de la forme la plus vigoureuse se dresse du fond de ce canal, et présente sa pointe hardie pour base à l’édifice. Autour de cette voûte ogivale, isolée du reste des terrassements, est pratiquée une autre construction circulaire qui s’enfonce comme un puits dans la terre ; dans les parois de cette tour ainsi suspendue sur l’eau sont percées huit ouvertures qui s’abîment dans les ténèbres intérieures. Ces ouvertures avaient dû servir autrefois à faire monter l’eau du canal dans la fameuse fontaine de l’Eléphant, qu’il avait été question d’élever en ce même endroit ; elles sont devenues les portes des caveaux funéraires dans lesquels reposent les victimes des trois jours. Sous l’ogive qu’elles entourent et qui les domine, l’eau du canal coule profonde, obscure et lente, « comme celle d’un fleuve infernal, et qui complète merveilleusement cet horizon souterrain, de la mort, » a dit un écrivain anonyme. Quatre grands caveaux, percés de portes à chacune de leurs extrémités, renferment dans un grand sépulcre commun les cadavres, placés par dizaines dans des tombes particulières. Ainsi, la colonne de Juillet n’est pas seulement un monument symbolique : les restes humains qui lui sont confiés en font encore un monument funéraire ; ils lui donnent, en outre, ce caractère de reconnaissance publique et de religion patriotique auquel le ciseau du plus habile artiste ne saurait suppléer. Ces constructions souterraines sont enveloppées et protégées par deux étages de maçonneries au-dessus du sol ; ce sont comme deux grandes marches sur lesquelles est posé le piédestal de la colonne, piédestal quadrangulaire, en bronze comme le fût, strié à la manière de beaucoup de sarcophages antiques, surmonté d’un coq gaulois à chaque angle, et décoré, sur la face du Sud, d’un lion qui, par une heureuse circonstance, se trouve être à la fois le signe zodiacal du mois de juillet et l’emblême de la majesté du peuple. Ce lion, qui est comme la mélodie dominante de la décoration, se détache en entier du piédestal ; il est dû au ciseau de M. Barye ; sa tête reparaît dans les quatre colliers ornés qui partagent le fût de la colonne en trois parties, indiquant les trois journées de la révolution ; elle reparaît encore dans le chapiteau qui résume tout le monument. Au-dessus du lion, on lit l’inscription suivante, gravée en lettres dorées :


à la gloire
des citoyens français
qui s’armèrent et combattirent
pour la défense des libertés publiques,
dans les mémorables journées
des 27, 28, 29 juillet 1830.


Sur la face opposée se trouve placée une autre inscription, ainsi conçue :

Loi du 13 décembre 1830.
Art. XV.
un monument sera consacré à la mémoire
des événements de juillet.
Loi du 9 mars 1830.
Art. II.
ce monument sera érigé sur la place
de la bastille.


La colonne a 50m,52 de hauteur, sur 4m,03 de diamètre. Son mode de construction était nouveau, et n’avait d’analogie qu’avec celui qu’on avait suivi pour la flèche de la cathédrale de Rouen, construite en fonte de fer. Le fût a 23 mètres et se compose de vingt-trois tambours, chacun de 1 mètre de hauteur. Le diamètre du tambour inférieur est de 3m,60 et d’une épaisseur de métal de 0m,02 ; celui du tambour supérieur est de 3 mètres, son épaisseur est de 0m,015. Chacun de ces tambours porte intérieurement huit nervures verticales, et haut et bas des brides horizontales qui servent à les réunir entre eux par des boulons. Cette série de tambours porte ainsi sur huit linteaux et en même temps sur huit poteaux disposés dans le vide du piédestal ; ces poteaux, réunis entre eux par des entretoises et des croix de Saint-André, forment un véritable système de charpente. Sur cette charpente, également en bronze, dont les épaisseurs de métal varient de 0m,02 à 0m,03, sont fixées les plaques du piédestal au nombre de vingt-quatre ; leurs épaisseurs varient de 0m,02 à 0m,15. L’intérieur de la colonne est creux et éclairé par seize gueules de lion ouvertes dans les colliers extérieurs. L’escalier à noyau évidé se compose d’une série de potences agrafées aux nervures soit des poteaux inférieurs, soit des tambours. Cette série de potences porte une double rampe composée de châssis à limon sur lesquels reposent les marches ; toutes ces parties sont aussi en bronze, de même que les marches, au nombre de 204. À partir du pavé, il faut ajouter 36 marches : total, 240 degrés jusqu’au chapiteau, où une lanterne supporte le Génie de la Liberté qui s’envole en brisant des fers et en semant la lumière, achevant ainsi d’expliquer aux yeux la signification du monument. Ce Génie, œuvre de M. Dumont, rappelle le Mercure de Jean de Bologne. On l’a doré, afin de fixer davantage l’attention sur lui, et de couronner le luxe du bronze par un luxe plus grand. Hélas ! à l’insu de l’artiste éminent qui l’a conçu, le Génie de la Liberté s’envole vers le ciel, au lieu de planer sur Paris. Est-ce que son royaume, à lui aussi, ne serait pas de ce monde ? Quoiqu’il en soit, le curieux qui ne craint pas de monter jusqu’à lui jouit, en faisant le tour de la lanterne, qui lui sert de piédestal, d’une des plus belles vues de la capitale qu’on puisse imaginer : il aperçoit la grande ville dans toute sa largeur, dormant dans la vallée qui s’étend entre les deux sommets opposés du Panthéon et de Montmartre. Le fût, nous l’avons déjà dit, est divisé par quatre colliers ornés ; il en résulte trois parties lisses où sont gravés les noms de 504 combattants de la Révolution, tués pendant la lutte glorieuse qui avait pour but la défense, et non la violation des lois. Ces noms composent au monument une robe étincelante, dont le peuple a le droit d’être fier. Voici la liste de ces noms, tels qu’ils sont écrits sur la colonne qui consacre et immortalise le dévouement et le patriotisme de ceux qui les ont portés :

P.-G. Ader. N. Albert. J.-B. André. J.-B. Anselin. M.-J. Artus. O.-L. Aubry. V.-P. Audé. J.-B. Audry.

A.-D. Ballet. L. Barbette. J.-B.-P. Barbier. N. Barbier. B. Barreau. N. Barette. C.-D. Barquand. J. Barthélémy. J. Bastelica. R. Baudet. E.-M. Baudin. G. Beaubien. J.-F. Beaudoin. M. Beaumet. J.-C. Béguin. S. Belle. A. Bengnot. J.-B. Benoît. C.-E. Bercher. P.L. Berger. L.-M. Bergeret. H. Berrieux. L.-C. Bertin. F. Bertrand. E. Bertrand. C. Besauge. A. Besson. J.-L. Bessonnand. C.-F. Beurrier. P. Bimon. P. Biron. F. Biron. F. Blin. J. Bois. L. Boissel. A.-L. Bonnecaze. C. Bonnal. C. Bonnet. A.-J. Borde. V.-J. Borde. E. Bordeaux. J.-C. Bossonnier. L.-F. Boucot. L.-C. Bougeart. F.-M. Boullée. J.-C. Bourdillat. J.-A. Bourdillat. G.-F. Bourdy. J.-F. Bourgoin. E. Bousquet. J. Boutreux. P. Bouvenot. A. Brasseux. F. Braun. V. Briand. B. Brisevin. J. Brossolette. J. Brotel. F.-J. Broust. C. Brout. C. Brunet. A. Burtaire. C. Buzenot.

F. Cabart. F. Callenge. P. Camus. J. Candellier. N. Canlet. M. Caroujat. T. Carty. J. L. Castiaux. P.-J. Cathala. A.-A. Catherine. J. Cattin. J. Caurière. A. Causin. A. Cavé. J.-P. Cazot. J.-F. Cedelle. N. Cézar. A. Chabot. J.-A. Chalamont. J.-C. Chaudepie de Boiviers. J.-N. Chappe. M.-A. Chappus. P.-M. Charité. C.-M. Chenette. J.-B. Chréon. L.-C. Chevalier. A. Chevalier. F. Chevallie. J. Chevassieux. J. Cheviron. L. Clément. P. Cléry. P.-M. Corbel. P.-A. Corduant. A. Cormier. P. Cortilleux. J. Cottin. J.-L. Coudère. R. Coudray. L. Cousin. J.-F. Couve. L. Crahay. J.-L. Crampon. B.-J. Crespelt. J.-G. Crouillié. J. Crozel. A. Curier. A. Cuvier.

T. Dablies. A. Daisay. A. Dalifar. L.-G. Damas. L.-E. Damas. M. Danse. F. Darbour. J.-J. Dartois. N.-F. Danbert. A. Dauphin. P. Dauteuil. L.-M. David. H. David. H. Deblond. L.-G. Deboves. J. Decourty. J. Dedieu. M. Degoutte. N. Deheurles. L.-J. Dehon. J.-C. Delacourt. P.-F. Delamotte. L.-C. Delattre. A. Delmas. C. Denance. V.-E. Denant. E. Denoyers. V. Deroche. L. Desportes. P. Despréaux. L.-N. Desrondeaux. N. Desveaux. P. Diard. T. Didier. C. Dimanche. B. Doennel. J. Dommain. J. Donaldson. A. D’Orcy-Monty. P. Doupagne. B. Drouet. P.-J. Dubarry. A. Dubray. L.-C. Duchemin. A. Ducroquet. B. Ducroux. J.-C. Dufournaux. J. Dugard. J. Dumergue. J.-P. Dumet. J.-J. Dupont ; H. Durand. C. Durand. A. Duroure. F.-T. Dutet. M. Duvin.

F.-M. Estivin.

F. Faglais. G. Farcy. F. Farnet. M. Faure. J.-G. Fiacre. J. Fondary. J. Forgeron. N. Forient. J.-A. Fountange. A.-F. Fourguiaud. J.-P. Fournier. F. Franzemberg. D. Fremeau. J. Fréville. F. Froment. M. Fuhrer.

J. Gadbin. J.-B. Gagna. C. Gaillard. A. Gallois. C. Gambaré. B. Gamsie. A. Garreau. P. Gassion. J. Gatineau. F. Gaubert. J. Gaudin. J. Gautier. P. Gauvenet. L. Gaveau. J. Geneste. L. Genon. G. Genouille. F. Gibert. J. Giraldon. P. Girard. H. Glasse. E. Gobillot. A. Goichot. J.-L. Goubrit. J.-P. Grand. L. Gravelle. P. Greffe. A. Grenat. J. Grosjean. A. Gruière. P. Guépratte. P. Guérin. F. Guérin. J. Guériot. J.-B. Guignet-Emo. D. Guillemot. J. Guillot. A. Guys.

J.-M. Hallais. J. de Hallard. F. Hapel. F. Hell. P. Hérault. J.-B. Herbé. L. Hérisson. P.-J. Hérochamps. L-A. Hervieux. E.-L. Houdoin. E. Humbert. F. Hytier.

F. Jacquet. J.-P. Jacquier. F. Janelle. A. Janin. F. Jarnet. F. Jaudier. F. Jean. P. Jeannisson. A. Jeansonne. G. Jobet. J. Joquet. P. Joly. C. Joly. J.-L. Josse. J. Jouvencel. J. Jouvente. J. Julien. J.-M. Jung.

A. Kesselmeyer.

F. Labarbe. A. Labarthe. J.-B. Labosse. F. Labsolu. E. Lacheaux. C. Lafond. L. Lafrance. P. Lagrion. D. Lallemant. J.-B. Lambert. J.-F. Lamolière. L. Lamy. L Landemaine. A. Langlois. J. Langlois. F. Lanoy. E. Laplace. J. Larchevêque. L. Lasauvagère. M. Laugier. A. Laurin. J. Lavenne. D. Lavigne. A. Leblanc. P. Lecronier. L. Ledoux. J. Leduc. A. Leduc. F. Legé. J.-B. Legoult. D. Legoux. J.-B. Legrain. J. Legrier. P. Lemonnier. F. Lenormand. J. Lepas. V. Lepetit. P.-F. Lerouge. J. Leroux. C. Leroy. C. Leroy. N. Letellier. P. Lethin. G. Leypoldt. L. Lughet. G. Libert. P. Lidière. P. Lièvre. P. Loiraud. J.-B. Lombard. J.-C. Lompy. P. Lontreuil.