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les conciles et même des empereurs, de lire certains livres, regardés comme dangereux pour la foi, remonte très-haut dans l’Église. C’est ainsi qu’on voit l’empereur Constantin proscrire des ouvrages d’Arius, et le concile de Carthage prononcer une condamnation contre les ouvrages païens (400). Pour nous rapprocher davantage des temps modernes, on sait que les écrits des précurseurs de la Réforme furent surveillés avec rigueur par le clergé catholique. En 1408, un synode de Londres défendit la lecture des livres de Wiclef.

Mais qu’était-ce qu’un livre avant l’invention de l’imprimerie ? C’était un manuscrit dont il était facile de faire disparaître les rares exemplaires. Depuis Gutenberg, il n’en est plus de même. Un ouvrage imprimé est une puissance avec laquelle il faut compter : il est déjà difficile de l’empêcher de naître ; il est presque impossible de te tuer. Aussi l’Église redoubla-t-elle de zèle pour arrêter la circulation des livres signalés comme dangereux par ses docteurs ; et, vers le milieu du xvie siècle, les ouvrages d’attaque et de controverse produits par la Réforme s’étant multipliés considérablement, les interdictions commencèrent à devenir très-fréquentes.

En 1543, on publia à Venise le premier înrfei des livres défendus sous ce titre : Index généralis scriptorum interdictorum. En 1544, la Faculté de théologie de Paris fit paraître un catalogue de tous les livres qu’elle avait censurés depuis une certaine époque, afin que le procureur général en empêchât la vente dans le royaume. En 1551, elle publia la liste des ouvrages qui avaient été condamnés par elle depuis 1544. L’université de Louvain avait suivi, dès 1546, l’exemple donné par notre Faculté de théologie. Sur l’ordre de Charles-Quint, elle dressa le catalogue des livres que l’on réputait pernicieux. En 1559, le saint office espagnol publia aussi un Index ou Catalogue des livres prohibés, sur l’ordre de Fr. de Valdès, inquisiteur général. La même année, le pape Paul IV fit dresser par l’inquisition romaine le premier index de la cour de Rome, et interdit la lecture des livres désignés, non-seulement aux simples fidèles, mais aux théologiens et aux savants catholiques, ce qui n’avait pas eu lieu auparavant. En même temps, il décréta des peines sévères contre ceux qui violeraient ces défenses, notamment la révocation de fonctions, la dégradation et la sentence du grand interdit, appelée excammunicatio lais sententis. L’index de Paul IV était composé de trois sortes de livres : 1° les livres composant tous les ouvrages d’un écrivain, et qui étaient condamnés en masse ; 2° certains livres dont la condamnation n’entraînait pas celle des autres ouvrages du même auteur ; 3° les écrits anonymes qui, pour la plupart, n’avaient pas été condamnés. Dans les livres

frappés se trouvaient, outre ceux qu’on regardait comme Contraires à la foi ou aux

bonnes mœurs, ceux qui défendaient l’autorité temporelle contre le clergé ou l’autorité des conciles contre celle des papes. Les réclamations auxquelles donna lieu cet index furent portées devant le concile de Trente,

ui, en 1562, nomma une commission chargée examiner ce qu’il serait k propos de faire relativement aux livres et aux censeurs ; mais, empêché par le grand nombre d’ouvrages qu’il fallait examiner de prendre lui-même une décision, le concile ordonna que le tape en déciderait de sa propre autorité. Ce

ut conformément à cette décision que, le 24 mars 1564, Pie IV publia une bulle en vertu de laquelle fut dressé le catalogue connu sous le nom à.’Index du concile de Trente (index tridentinus), et, y énonça les dix règles à suivre dans ce travail. Cette curieuse bulle, qui ifait encore loi dans l’Église, est un véritable êdit contre la presse. Elle prononce contre le commerce de la librairie des peines formidables, laisse aux évêques et inquisiteurs toute autorité pour interdire même les livres qui ne seraient pas compris dans les dix règles de l’index, et frappe d’excommunication quiconque lira ou possédera les ouvrages prohibés.

Le droit d’examiner les livres fut maintenu à l’inquisition jusqu’en 1586, époque où Sixte-Quint fonda la Congrégation de l Index, chargée de juger les ouvrages nouveaux, d’indiquer ceux dont la lecture est entièrement prohibée, ceux dont la lecture est autorisée après correction et d’accorder à des hommes savants et pieux la permission (l’induit) de lire les ouvrages défendus. Néanmoins, l’inquisition continua fréquemment d’intervenir.

Cet état de choses dura jusqu’au milieu du xvme siècle, où Benoit XIV réforma l’institution de Vindex. Par une bulle de 1753, il blâme les procédés de la congrégation, dont les membres condamnaient des opinions libres dans l’Église, suivant qu’ils appartenaient à une école théologique ou à une autre. Il ordonne de procéderavec bienveillance contre les écrivains catholiques ; et ; en effet, sous le règne de Voltaire, il y avait assez à condamner en dehors de l’Église pour que l’Index eût de quoi ne point chômer. La congrégation n’a guère tenu compte de cette

recommandation ; car il est remarquable qu’on est bien plus froissé des sentiments qui portent sur l’objet habituel de nos études que sur des travaux étrangers aux nôtres, et les membres de la congrégation étaient naturellement des théologiens. Ajoutons que

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l’Église s’est souvent relâchée de ses rifueurs et qu’elle n’a point hésité à accorer, moyennant une somme d’argent, le

droit de lire des livres défendus. Le nonce résidant en France avait fait un tel abus de ces permissions lucratives au commencement du xvma siècle, que le parlement de Paris crut devoir y mettre un terme par son arrêt du 4 avril 1738. Notons en passant que ie seul auteur excepté de ces dispenses était le fameux jurisconsulte Dumoulin, parce qu’il avait causé un dommage irréparable aux finances du pape en publiant un commentaire

sur l’édit des petites dates.

Du reste, les décrets de l’Index n’avaient de force que dans les États romains proprement dits. Les Espagnols avaient l’index de l’inquisition de Philippe II et s’y tenaient ; en France, où on ne reconnaissait pas même les décisions du concile de Trente en matière de discipline, on se croyait encore moins obligé d’obéir aux fantaisies théologiques de quelques prêtres ultramontains. Ailleurs, on ne s’en préoccupait pas davantage.

Les progrès récents de l’ultramontanisme en France ont rendu dans le monde religieux une certaine autorité aux décrets de l’Index romain. On affecte de confondre ses actes avec ceux du saint-siége, afin de faire peur à ceux qui ne les reconnaissent pas comme obligatoires et tiennent néanmoins à ne pas sortir de l’Église. C’est une querelle de ménage entre les gallicans et les ultramontains : qu’ils disputent à leur aise. On peut observer toutefois qu’une des libertés gallicanes consacrées depuis 1682 consiste précisément à

n’être point soumis, dans l’Église de France, à la juridiction des congrégations romaines. Comme les libertés de l’Église gallicane ont été consenties par le saint-siége lors du concordat, on ne voit pas trop comment pourraient s’y prendre les ultramontains pour établir, même aux yeux des catholiques, la juridiction de la Congrégation de Vindex en France. ■ Nous ne croyons pas, dit Fleury (Institution au droit ecclésiastique, 3e part., chap. xxv), être soumis aux décrets de la congrégation du saint office, c’est-à-dire de l’inquisition de Rome, ni à ceux de la congrégation de l’indice des livres défendus ou

des autres congrégations érigées par les papes, pour leur servir de conseils dans les affaires de l’Église ou de leur État temporel. Nous honorons les décrets de ces congrégations, comme les consultations de docteurs graves, mais nous n’y reconnaissons aucune juridiction sur l’Église de France. »

On comprend que l’index soit devenu et devienne sans cesse, parle travail de la congrégation, de plus en plus volumineux. Elle

ne s’est plus bornée, en effet, à ce qui se faisait avant le xvie siècle, c’est-à-dire à prohiber les livres notoirement dangereux pour la moralité ou les écrits d’auteurs condamnés comme hérétiques ; elle s’attaque k toutes les œuvres de l’esprit humain, même à celles que produisent des théologiens catholiques, sur la piété desquels il ne s’élève point de doute, et se montre particulièrement sévère pour tout ce qui touche aux prétendus droits du saintsiége et à la dootrine du pouvoir temporel. Grâce au Syllabus de Pie IX, tout le monde connaît quelles sont encore aujourd’hui les pensées et les doctrines de Rome, comment elle juge les progrès de la civilisation, et de quelle manière elle met au nombre des erreurs tous les principes qui sont le fondement et l’honneur de la société moderne. Comment s’étonner que la Congrégation de l’Index se soit montrée et se montre encore impitoyable pour les chefs-d’œuvre de toutes les littératures et quelle condamne au nom de la religion les plus admirables monuments de l’esprit humain I

Rien, au reste, n’est plus curieux que la liste des livres proscrits par la célèbre congrégation. Elle comprend un si grand nombre d écrits acceptés, admirés, lus de tout le monde qu’il n’est pas un catholique qui puisse se vanter d’observer ses arrêts. Ne pouvant donner ici une nomenclature complète des ouvrages mis à Vindex, nous nous bornerons a citer, par ordre alphabétique, les ouvrages et les auteurs les plus connus.

Abbadie (Jacques), Traité de la vérité de la religion chrétienne (prohibé par décret du 22 décembre 17 00) ; Albert le Grand, ses Œuvres (10 novembre 1666) ; Alembert (d’), Mélanges de littérature (27 novembre 1767) ; Alexandre Natalis ou Noël Alexandre, Chapitres choisis de l’histoire ecclésiastique, dissertations chronologiques et critiques, la Somme de saint Thomas vengée, etc. (10 juillet 1684): Altmeyer (J.-J.), Cours de philosophie de l histoire (15 novembre 1841), Introduction à l’étude philosophique de l’histoire de l’humanité (4 février 1842) ; Amelot de La Houssaye, Histoire du gouvernement de Venise (21 janvier 1721), Tacite avec notes politiques et historiques (21 janvier 1732) ; Anacréon, Traduction Marchetti ; Arnauld (Antoine), Instruction sur la grâce selon l’Écriture et tes Pères (U mars 1704) ; Arrêts de la cour du parlement, des années 1710,1712,1737,1738, 1740.

Balzac (H. de), Œuvres complètes (condamnées successivement par les décrets des

15 novembre 1841, 4 février 1842, 2) avril 1842, 20 juin 1864) ; Barclay (Robert), Apologie de la véritable théologie chrétienne (22 juin 171 ?) ; Barrault (E-), Occident et Orient, Etu~

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des politiques, morales et religieuses (14 février 1837) ; Barré (M.-L.), Dictionnaire biographique (décret du 9 mai 1857) ; Bayle (Pierre), Dictionnaire historique et critique (décret du 22 décembre 1700) ; Beausobre (Isaac), Histoire critique de Manichèe et du manichéisme (28 juillet 1742) ; Bentham (Jérémie), Essais sur la situation politique de l’Espagne (11 décembre 1826) ; Béranger, Chansons (28 juillet 1834) ; Beugnot (A.), Histoire de ta destruction du paganisme en Occident (4 juillet 1837) ; Bible (la S.) ou le Vieux et le Nouveau Testament (décret du 22 mars 1745) ; Bibliothèque britannique ou Histoire des ouvrages des savants de la G: ande-Bretagne (10 mai 1757) ; Bibliothèque germanique ou Histoire littéraire de l’Allemagne (10 mai 1757) ; Bibliothèque raisonnëe des savants de l’Europe (10 mai 1757) ; Bibliothèque universelle et historique (17 mars 1734) ; Bignon (Mgr), les Cabinets et les Peuples depuis l& jusqu’à la fin de 1S22 (u juin 1827) ; Bordas-Dumoulin, les Pouvoirs constituafs de l’Église (7 avril 1856) ; Œuvres posthumes, publiées par M. Huet (décret du 9 avril 1866) ; Borde (P. de La), Principes sur l’essence, la distinction et les limites des deux puissances temporelle et spirituelle ( 4 mars 1755) ; Bouillet (M.), Dictionnaire universel d’hisioire et de géographie (1er juillet 1852), qui.depuis... ; Boulanger, l’Antiquité dévoilée par ses usages (20 janvier 1823) : Broussais, De l’irritation et de la folie (5 août 1833).

Cabanis (P.-J.-C), Rapports du physique et du moral de l’homme (décret du 6 septembre

1819) ;Campanella, sesŒuurej(2l avril 1632) ; Casaubon (Isaac), De rébus sacris (12 décembre 1621) ; Cerati (abbé), Des usurpations sacerdotales (19 février 1834) ; Champfieury, Ouvrages divers (20 juin 1864) ; Collin de Plancy (I.-A.-S.), Dictionnaire critique des reliques et des images miraculeuses (10 septembre 1827) ; Comte (Auguste), Cours de philosophie positive (12 décembre 1864) ; Condillac (l’abbé de), Cours d’étude pour l’instruction du duc de Parme (22 septembre 1836) ; Condorcet (de), Esquisse d’une table historique des progrès de l esprit humain (10 septembre 1827) ; Considérant (Victor), Destinée sociale (décret du 22 septembre 1836), Considérations sociales sur t’archiiectonique (14 février 1837) j Constant (Benjamin), Commentaire sur la science de la législation de G. Filangieri (Il juin 1827), De la religion considérée dans sa source (décret du 11 juin 1827) ; Coquelin (Ch. et Guillaume), Dictionnaire de l’économie politique (12 juin 1856) ; Coquerel (Athanase), le Christianisme expérimental (23 mars 1850) ; Cousin (Victor), Cours de l’histoire de la philosophie (8 août 1844) ; Cymbalum mundi (index trid.),

Damiron (Ph.), Essai sur l’histoire de la philosophie en France (23 juillet 1834) ; Dante

ÏAlighieri), De la monarchie, livre troisième ind. trid.) ; Destutt de Tracy, Éléments d’idéologie, avec préface et notes (27 novembre

1820) ; Diderot, Jacques le fataliste et son maître (décret du 8 juillet 1804) ; Didier (Charles), Borne souterraine (7 juillet 1835), Campagne de Home (20 juin 1844) ; Dufrenoy (M.), Biographie des jeunes demoiselles ou Vies des femmes célèbres (II décembre 1826) ; Dulaure

ÏJ.-A.), Histoire abrégée des différents cultes Il décembre 1826) ; Dumas (Alexandre, père et fils), Œuvres complètes (22 juin 1863) ; Dupin alnô, Œuvres complètes ( 10 septembre 1860) ; Dupuy, Origine de tous les cultes (26 septembre 1818).

Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences et des arts (bref du 3 septembre 1750) ; Encyclopédie progressive (il juin 1827) ; Enfantin (P.), H. Saint-Simon (1813), Science de l’homme (Il avril 1859).

Fabre d’Olivet, la Langue hébraïque restituée (décret du 26 mars 1825) ; Feydeau (Ernest), ses Romans (20 juin 1864) ; Filangieri, la Science de la législation (12 juin 1826) ; Flaubert (Gustave), M<*"> Bovary (20 juin 1864), Salammbô (20 juin 1864) ; Fleury (abbé), Abrégé de l’histoire ecclésiastique (l" mars 1770) ; Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des mondes (l^r décembre 1687) ; Fourier (Charles), le Nouveau monde industriel et sociétaire (28 janvier 1835).

GarnierPagès, Dictionnaire politique (10 décembre 1S53) ; Ginguené, Histoire de la littérature italienne (5 septembre 1825) ; Grégoire, Histoire des confesseurs des empereurs, des rois et autres princes (U juin 1827), Histoire des sectes religieuses (18 août 1828) ; Guettée (l’abbé), Histoire de l’Église de France (décret du ’22 janvier 1852 et il juin 1855) la Papauté schismatique (15 décembre 1863).

Heine (Henri), De la France (22 septembre 1836), Tableaux de voyage (22 septembre 1836), Nova Carmina (8 août 1845) ; Huet (F.), le Bègne social du christianisme (21 juillet 1853), Histoire de la vie et des ouvrages de Bordas-Dumoulin, Paris, 1861 (9 avril 1866), la Science de l’esprit (9 avril 1856), Essais (9 avril 1866) ; Hugo (Victor), Notre-Dame de Paris (28 juillet 1834), les Misérables (20 juin 1864), etc. ; Hume, Essais philosophiques sur l’entendement humain (19 janvier 1761).

Larroque (Patrice), De l’esclavage chez les nations chrétiennes (23 avril 1860), Examen critique des doctrines de la religion chrétienne {décret du 23 avril 1860), De la guerre et des armées permanentes (décret du 13 mars 1865), Bénovation religieuse (12 décembre 1864) ; La Fontaine (Jean de), Contes et nouvelles

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(2 juillet 1804) ; Lamartine (Alphonse de), Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient 1832-1833 (22 septembre 1836), Jocelyn, épisode (22 septembre 1836), la Chute d’un ange (27 août 1838) ; Lamennais (F. de), Paroles d’un croyant (25 juin 1834), Affaires de Borne (14 février 1837), le Livre du peuple (13 février 1838), Esquisse d’une philosophie (30 mars 1841), Discussions critiques et pensées diverses sur la religion et la philosophie (30 mars 11841), Amschaspands et Darvands (17 août 1843), le» Évangiles (17 août 1S46) ; Lamettrie (de), Œuvres philosophiques (l« mars 1770) ; Lebas(Ph.), VUnivers, Histoire et description de tous les peuples (5 septembre 1853) ; Léopard ! (Pierre-Silvestre), les Évangiles, traduits en langue italienne (17 août 1846) ; Lerminier (E 7), Philosophie du droit (28 juillet 1834) ; Locke (Jean), Essai philosophique concernant l’entendement humain (îgjuin 1734), le Christianisme raisonnable (5 septembre 1737), Extrait d’un livreanylais (19 juin 1734).

Mahomet, AIcoran (index trident.) ; Mulebranche (Nicolas), Traité de la nature et de ta grâce, Lettres touchant celles de M. Arnauld, Défense de l’auteur de ta recherche de la vérité contre l’accusation de M. de La Ville, Lettres à un de ses amis dans lesquelles il répond aux réflexions philosophiques et théologiques de M. Arnauld sur te traité de la nature et de ta grâce (décret du 29 mai 1690), De inguirenda véritate libri sex (4 mars 1709, Entretiens sur la métaphysique et sur la religion, Traité de morale (15 janvier 1714) ; Maroi(Clément), Poésies (ind. trid.) ; Michelet, Z)u Prêtre, de la Femme et de la Famille (5 avril 1S45), l’Amour (11 avril 1859), la Sorcière (26 janvier 1863), la Bible de l’humanité (il juin 1866) ;Michon (l’abbé), De la rénovation de l’Église (10 septembre 1860) ; Mickiewiez (Adam), l’Église officielle et le Messianisme (15 avril 1848), l’Église et le Messie (15 avril 1848) ; Mignet (F.-A.), Histoire de la Bévoluiion française de 1789 à 1814 (5 septembre 1825) ;Milton (Jean), le Paradis perdu (21 janvier 1732) ; Montaigne (Michel de), les Essais (12 juin 1676) ; Montesquieu, Lettres persanes (24 mai 1761) ; Montlosier (comte de), Mémoire sur un système religieux et politique (12 juin 1826), Du prêtre et de son ministère dans l’état actuel de la France (31 janvier 1834) ; Murger (Henri), Scènes de la vie de Bohême (20 juin 1S64), Scènes de ta vie de jeunesse (20 juin 1864), le Pays latin (20 juin 1864).

Pascal, Pensées, avec notes de Voltaire (18 septembre 1789), Lettres provinciales (6 septembre 1657) ; Patru (Olivier), Plaidoyer pour une dame (17 octobre 1673) ; Pelletan (Eugène), Profession de foi du xix« siècle (10 décembre 1853) ; Pereire, Beligion saint-simonienne (29 janvier 1835) ; Peyrat(A.), Histoire élémentaire et critique de Jésus (25 avril 1864) ; Pigault-Lebrun, El citador escrito en frances y traducido al castellano (27 novembre 1820) ; Pithou, Traité des droits et libertés de l’Église gallicane (26 octobre 1640) ; Potter (de), Considérations sur l’histoire des principaux conciles (19 janvier 1824), l’Esprit de l’Église (12 juin 1826), Vi’e de Scipion de Bicci (26 novembre 1825), Histoire philosophique, politique et critique du christianisme (13 février 1838) ; Pradt (de), Concordat de l’Amérique avec Borne (4 mars 1828), les Quatre concordats (17 novembre 1S20), Congrès de Panama (18 août 1S2S) Pufendorf (Samuel de), Dû droit de la nature et des gens, traduit du latin (16 janvier 1714).

Quinet (Edgar), Ahasvérus (29 janvier 1835), Allemagne et Italie, Philosophie et poésie (15 avril 1848), Du génie des religions (8 août 1844).

Rabelais, seu Rabelxsus Franciscus (ind. trid.) ; Renan (Ernest), le Livre de Job, traduit de l’hébreu (11 avril 1859), le Cantique des cantiques (10 septembre 1860), Vie de Jésus (24 août 1863), les Apôtres (il juin 1S66), et les autres ouvrages du même auteur ; Renier (Léon), Encyclopédie moderne, Dictionnaire abrégé (13 février 1854) ; Reynaud (Jean), Philosophie religieuse, Terre et ciel (19 décembre 1865) ; Robertson, Histoire du règne, de l’empire de Charles-Quint (31 janvier 1777) ; Rousseau (J.-J.), Emile ou De l’éducation (6 septembre 1762), Du contrat social (16 juin 1766), Lettres écrites de la montagne (29 juillet 1767).

Sainte-Beuve, Port-Royal (13 janvier 1845) ; Salvador, Histoire des institutions de Moïse et du peuple hébreu (24 août 1829) ; Sand (George), Œuvres complètes (décrets des 27 novembre 1840, 30 mars 1841,15 décembre 1863) ; Ségur (comte de), Histoire du Bas-Empire (20 janvier 1823) ; Simon-Richard, Histoire critique du Vieux Testament (décret du 9 février 1683) ; Simon (Jules), la Beligion naturelle (9 mai 1857) ; Soulié (Frédéric), les Mémoires du diable (20 juin 1864), Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait (20 juin 1864) ; Spinoza (Benoît de). Œuvres posthumes (29 août 1690) ;Sta.p, Études historiques et critiquessur les origines t du chritiattisme (11 juin 1866) ; Stendal (Henri Beyle), le Bouge et le noir (20 juin 1864), Borne, Naples, Florence (4 mars 1828) ; Strauss (David), Vie de Jésus (27 août 1838) ; Stuart Mill (John), Principes d’économie politique (12 juin 1856) ; Sue (Eugène), Œuvres complètes (22 janvier 1852) ; Swift (Jonathan), le Conte du tonneau (17 mai 1734).

Tacite, avec Notes politiques et historiques, par Amelot (21 janvier 1732) ; Taino (Henri),